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Bangui appelle à une assistance humanitaire d’urgence après la flambée de violence dans l’arrière-pays
Publié le samedi 27 mai 2017  |  Agence Centrafrique Presse
Virginie
© Autre presse par DR
Virginie Baïkoua, ministre des Affaires Sociales et de la Réconciliation.
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Bangui,- La Ministre des Affaires Sociales et de la Réconciliation Nationale, Virginie Baïkoua, et le coordonnateur humanitaire intérimaire, le docteur Michel Yao, ont animé, jeudi 25 mai 2017 à Bangui, une conférence de presse à l’issue de laquelle, ils ont sollicité une assistance humanitaire en urgence pour les déplacés de Bangassou, Alindao et Bria.

Cette Conférence de presse visait à interpeller les donateurs sur les réponses à apporter en urgence aux différents foyers de tension en République Centrafricaine.

Le docteur Michel Yao a expliqué que l’attaque contre les populations de Bangassou, le 13 mai dernier a fait 72 morts, 76 blessés et plus de 4400 déplacés, tandis que les affrontements d’Alindao, les 8 et 9 mai, ont fait 14. 293 déplacés enregistrés par Caritas. Quant à la localité de Bria, Michel Yao relève que 9 personnes sur 10 sont des déplacés répartis sur plusieurs sites.

Il a souligné le caractère neutre et impartial qui régit l’action humanitaire et a invité les parties en conflit à faciliter l’accès des sites aux humanitaires pour porter assistance aux victimes et les déplacés.

Le Coordonnateur humanitaire a indiqué qu’il a mené un plaidoyer auprès de la MINUSCA pour sécuriser les sites des déplacés ainsi que ceux des ONG humanitaires qui y opèrent.

Il a exhorté les donateurs à reconsidérer la situation humanitaire de la République Centrafricaine qui a connu une recrudescence de violence sans précédent et qui nécessite une réponse appropriée.

La Ministre des Affaires Sociales, Virginie Baïkoua, qui est revenue de Bangassou et Bria, a fait un bref aperçu des réponses humanitaires aux victimes de ces différents foyers de tension.

Il convient de noter qu’un calme précaire est observé dans ces villes et beaucoup d’efforts restent à faire pour réduire la violence dans ces parties de la République Centrafricaine.


Etienne Vikoma
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