Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Rapport de l’ONU sur 13 ans de violations des droits de l’homme en RCA
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  Agence de Presse Africaine
Andrew
© Autre presse par DR
Andrew Gilmour, sous-secrétaire général aux droits de l`homme des Nations unies
Comment




Les Nations Unies ont publié à Bangui un rapport dénommé ‘’Mapping’’ et qui recense 620 faits ayant donné lieu à de graves violations des droits de l’homme commises en République centrafricaine pendant 13 ans (2003 -2015).

Présenté mardi, le rapport fait des récits effroyables de villages entiers brûlés, de viols collectifs de femmes et de filles parfois âgées de cinq ans ainsi que des exécutions extrajudiciaires.

Le document mentionne également des décès suite à des cas de torture ou de mauvais traitements dans des centres de détention, des violences graves contre les personnes en raison de leur religion, leur appartenance ethnique ou leur supposée affiliation à des groupes armés.

Le recrutement de milliers d'enfants par des groupes armés et des attaques contre des acteurs humanitaires et des casques bleus sont dénoncés dans le rapport qui ajoute que des centaines de milliers de Centrafricains ont été déplacés à l'intérieur du pays ou forcés de fuir dans des circonstances terrifiantes vers les pays voisins.

Les auteurs de ces actes criminels sont, selon le rapport Mapping, les forces gouvernementales successives en Centrafrique et divers groupes armés locaux et étrangers, ainsi que des forces de défense internationales et étrangères.

Le rapport Mapping note que « l’histoire de la République centrafricaine a été marquée par une pauvreté chronique, des tensions ethniques, une instabilité politique généralisée, la corruption et le népotisme, des facteurs qui ont favorisé une succession de conflits armés ».

Cependant, souligne le rapport, «après son indépendance, la République centrafricaine a été marquée par une succession de régimes autoritaires qui ont commis, toléré et n’ont pu empêcher d’importants violations et abus »

Le rapport recommande la nécessité d’une approche échelonnée et globale de la justice transitionnelle, tenant compte du contexte sécuritaire actuel et du non-désarmement.

Il fait également état de la nécessité pour la Cour pénale spéciale en République centrafricaine d’engager des poursuites contre tous les auteurs de tels forfaits.

Andrew Gilmour, sous-secrétaire général aux droits de l'homme, actuellement en visite officielle en République centrafricaine, a assisté à la publication de rapport Mapping


BB/cat/APA
Commentaires


Comment