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Centrafrique : de conflits armés au terrorisme, quelle posture doivent prendre les autorités pour y faire face ?
Publié le jeudi 1 juin 2017  |  Corbeau News
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© Autre presse par Michaël Zumstein
Des hommes se réclamant des combattants anti-balaka, opposés aux soldats de la Seleka, posent avec leurs armes dans la rue principale de la ville de Njoh.
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Malgré le retour à légalité constitutionnelle ayant suscité l’espoir des Centrafricains qui espéraient une vie normale après une longue période de troubles, l’insécurité continue de faire voler en éclat cet espoir. Chaque jour que Dieu fait, des civils sont massacrés dans divers endroits de la République Centrafricaine sous le regard des casques bleus de la Minusca qui sont dépassés par cette situation. Sans perdre de vue sur l’ampleur de la criminalité, le pays quitte le stade de conflit armé au stade du terrorisme au regard du mode d’opératoire opté par les criminels qui opèrent en terroristes comme cela se fait sous d’autres cieux.
La République centrafricaine connait depuis le début de l’année 2017 ayant marqué un an de l’arrivée au pouvoir de Faustin Archange Touadera, un cycle de violence armée. Les régions Sud-est et nord du pays sont devenues les théâtres des évènements fâcheux. On y déplore des violences inouïes qui terrorisent les civils.
Au regard de ce qui se passe en dans le pays, l’on peut réaliser que c’est le terrorisme en son sens étymologique. Car des hommes armés utilisent le mode opératoire des terroristes comme Boko-Haram et Aqmi, pour semer la terreur au sein de la population civile.
Ils prennent des civils soit le personnel de la Communauté internationale en otage pour revendiquer une cause. Prise d’otage, l’incendie des villages, la calcination, l’égorgement, l’éventrement et l’enterrement des personnes vivantes sont entre autres le mode d’opération des criminels de grand chemin adoptant un comportant terroriste. Ces actes ne sont pas de la nature humaine des Centrafricains.
Les localités Bangassou, Alindao, Mobaye, Bria, Bambari pour ne citer que celles là, vivent ces actes de terrorisme. L’on n’a pas besoin d’assister à l’explosion d’une bombe pour parler du terrorisme. Mais l’ampleur de ce qui se passe dans le pays doit interpeller les autorités centrafricaines et la communauté internationale à combattre les terroristes qui écument le territoire centrafricain et continuent d’accentuer la souffrance de la population et rendre difficile l’action humanitaire.
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