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Centrafrique : la société civile exige l’extension des crimes recensés allant de 2003 à 2017
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
La séléka
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BANGUI–La société civile souhaite l’extension du rapport de la Minusca et du gouvernement sur la carte des violations graves commises dans le pays de 2003-2015 jusqu’en 2017. Propos soutenu par Fernand Mandendjapou deux jours après la publication du rapport par les Nations Unies.

Le rapport de la Minusca est composé de 4 parties et plus 620 crimes graves y ont été consignés, crimes commis sur le territoire allant vers la fin du régime d’Ange Félix Patassé, de la rébellion à la prise de pouvoir et de la gestion de François Bozizé son tombeur, des violations graves ainsi que des crimes relevant du domaine de la cour pénale internationale ont été enregistrées et à mettre à l’actif des hommes de la Séléka entre 2012 et 2013, mais aussi à l’actif des Anti-Balaka. Sous Catherine Samba-Panza des crimes commis par les groupes armés sont aussi notés.

Selon Fernand Mandendjapou, il ne faut pas se contenter de ce rapport mais tenir compte des crimes qui se poursuivent encore. « La crise persiste dans la mesure où les rebelles continuent de tuer, violer et piller les ressources naturelles et minières, ce n’est pas tout- à-fait normal. Le recensement des crimes doit prendre en compte des faits et crimes allant au-delà de la période de 2003-2015, en y intégrant ce qui se passe à Bria, Bangassou et autres », suggère-t-il.

Il a annoncé la volonté de collaborer avec la Cour Pénale Spéciale. « Il faut appuyer le gouvernement en dressant ce rapport qui le premier module sur lequel le procureur de la Cour Pénale spéciale avec son équipe doivent commencer à y travailler La société civile a la conclusion d’autres investigations que nous pourrons mettre à la disposition de la Cour, pour que justice soit faite », a-t-il dit avant de se féliciter du fait que le rapport rejette l’amnistie.

Le rapport dont la société civile aimerait voir son extension a été rendu public trois jours après l’arrivée du Procureur de la Cour Pénale Spéciale. Document qui servira de bréviaire pour ladite cour de justice.
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