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A Birao les autorités traditionnelles jouent un rôle clé dans la cohésion sociale
Publié le samedi 3 juin 2017  |  Centrafrique Presse info
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© Autre presse par DR
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Dans la ville de Birao, préfecture de la Vakaga (nord-est de la Centrafrique), le vivre-ensemble entre les communautés est une réalité grâce aux efforts des autorités traditionnelles pour la cohésion sociale dans cette localité située près de la frontière tchado-soudanaise. « La population de Birao est composée à 80% de musulmans et 20% de chrétiens. Nous n’avons jamais vécu ce qui se passe dans d’autres villes du pays, nous vivons ensemble comme des frères et sœurs et nous ne sommes pas prêts à accepter qu’on vienne nous diviser », a souligné le Sous-préfet de Birao, Ramadan Abdel Kader.

A cet effet, les autorités traditionnelles mènent des activités axées sur la cohésion sociale, avec l’appui de la MINUSCA qui dispose d’un bureau et d’un contingent de soldats de la paix dans la ville. « Le bureau local de la MINUSCA à Birao mène très régulièrement des séances de sensibilisation, des ateliers de formation en faveur des leaders communautaires et de la jeunesse sur le rôle des autorités traditionnelles et administratives », a témoigné le Préfet de la Vakaga, Ousmane Mahamat. « Une initiative qui commence déjà à porter des fruits, car je me rends compte que mon pouvoir est de plus en plus renforcé », dit pour sa part, le Sultan de la Vakaga, Ahmat Mustapha Am-Gabo, une autorité traditionnelle respectée de la population. Le Sultan précise que l’action de la Mission lui a permis d’étendre son autorité et son influence dans tout la préfecture.

D’autre part, le préfet de la Vakaga a déploré les difficultés notamment des services sociaux de base qui ne sont plus opérationnels ainsi que de l’absence des fonctionnaires. « Les fonctionnaires ne sont pas en place, les écoles tournent au ralenti, les routes ne sont pas faites. Nous nous approvisionnant à partir du Tchad et du Soudan. Tout est prioritaire dans la Vakaga et à Birao ».

Malgré la présence des groupes rebelles du Front Populaire pour Renaissance en Centrafrique (FPRC) et du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice (MLCJ), les habitants la ville de Birao vivent dans la cohésion sociale.
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