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Centrafrique : la gale et la conjonctivite font rage dans la sortie nord de Bangui
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  RJDH-Centrafrique
Hopital
© Autre presse par DR
Hopital de bimbo
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BANGUI — environ 2000 cas de la gale et de la conjonctivite ont été enregistrés au quartier Ngola abattoir dans à Begoua la commune de Bimbo. Les statistiques des autorités locales qui craignent la recrudescence de ces maladies dans les localités proches de Bangui.

Selon les sources de la localité encore non recoupées par les spécialistes, ces maux résultent de l’usage d’eau non traitée où les maraichers utilisent pour arroser leur jardin qui en est la cause de contamination de la population. Dans cette localité il n’existe pas de forage pour la population.

Séraphin-Didas Tchelengba, coordonnateur de l’ONG Yékoua, a confirmé que certains membres de sa famille, présentent des signes de gale et de la conjonctivite, « nous ne consommons que l’eau des puits qui ne sont pas traitées. Mes deux enfants sont atteints de la dermatose et souffrent de la conjonctivite. Le constat se généralise dans le quartier », fait-t-il savoir.

Bienvenu Bakolo, chef de quartier Ngola-Abattoir, a déploré qu’environ 5000 habitants de la localité ne disposent de fontaine de la Sodeca, « nous avons enregistré plusieurs cas de contamination. Nous utilisons les puits, le cours d’eau de Ngola utilisé par les maraichers, c’est inquiétant, parce que ces cas sont aussi constatés chez moi », déplore-t-il.

En dehors de ce problème de manque d’eau potable au quartier Ngola-Abattoir, qui a occasionné des irruptions cutanées et la conjonctivite, l’inondation a encore affecté cette population. Environ 40 ménages sont sans abri suite à la dernière pluie diluvienne.

Le chef de quartier Bienvenu Bakolo souligne que des rapports ont été envoyés au comité local de la croix rouge chargé des catastrophes, « nous avons instruit le comité de la croix rouge et le ministère des affaires sociales pour une réponse humanitaire. Les sinistrés sont reçus dans des familles d’accueil », relève le chef de quartier Ngola-Abattoir.

L’utilisation de l’eau contaminée intervient quelque mois après la célébration de la journée internationale de l’eau.
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