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CEMAC : Société civile et les journalistes s’organisent pour la bonne gouvernance des matières premières
Publié le lundi 12 juin 2017  |  RJDH Centrafrique
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Bangui — Plusieurs villages autour de Bambari, ont été ces derniers jours, le théâtre des affrontements entre groupes armés rivaux, apprend-t-on de sources humanitaires bien informées. Cette situation fait craindre le regain de violence à Bambari, relativement calme depuis le retrait de Ali Daras, chef militaire de l’UPC.

Les informations du RJDH font état de combats dans les environs de Bambari, entre un groupe de peulhs armés et des hommes armés considérés comme Anti-Balaka. Plusieurs villages proches du chef-lieu de Ouaka seraient touchés par ces violences, selon les sources contactées par le RJDH, « les combats sont ces derniers jours fréquents proche de Bambari. Entre jeudi er vendredi par exemple, il y a eu affrontement au village Greyanda entre les peulhs armés fidèles à l’UPC et les Anti-Balaka », a confié une source humanitaire jointe depuis Bambari.

Des informations sur une éventuelle attaque du village Bokorobo ont fait fuir la population qui a rejoint Bambari, « le village Bokorobo se vide parce qu’il est indiqué que des hommes armés vont l’attaquer », expliqué une autre source indépendante qui a requis l’anonymat.

L’atmosphère est morose à Bambari, ville du centre de la RCA, en proie aux violences depuis trois ans mais calme depuis le retrait de Ali Daras, « la ville de Bambari n’est pas secouée par les violences depuis que Ali Daras est parti mais, les attaques signalées ça et là ces derniers jours, perturbent et font craindre un regain de violence dans la ville », confie une autorité municipale qui a requis l’anonymat.

Bambari, deuxième ville de la République Centrafricaine a été au cœur des violences depuis que la Séléka contrainte de se retirer de Bangui s’y a installé son état-major après la démission Michel Djotodia comme président de la transition en janvier 2014. Les divisions internes au mouvement ont conduit à l’éclatement de cette rébellion qui, une année plutôt prenait le pouvoir de l’Etat en chassant le général François Bozizé.

Depuis la naissance de l’UPC à dominance peulhs, une guerre fratricide a rongé la Séléka, guerre qui s’est soldée par la domination dudit mouvement sur les autres tendances d’où les combats depuis sept mois opposant les autres ails de l’ex-Séléka (FPRC, PRC, MPC) à l’UPC qui a été contraint par la Minusca de se retirer de Bambari en février 2017.
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