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Centrafrique : La CEJP et certaines organisations se mettent en réseau en faveur des victimes
Publié le jeudi 15 juin 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par dr
l’évêque de Kaga-Bandoro, Mgr Albert VANBUEL, président de la commission épiscopale Justice et Paix
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BANGUI - L’annonce du réseau est faite par le secrétaire général de la commission épiscopale justice et paix, l’Abbé Fréderic Nakombo ce 14 juin au RJDH.

L’objectif dudit réseau est de faire un plaidoyer en faveur des victimes, recenser les données sur les graves crimes perpétrés dans le pays et mettre à la disposition de la Cour pénale spéciale. Cette initiative intervient à quelque jour de prestation de serment des juges de la Cour Pénale Spéciale dans un contexte de regain de violence dans plusieurs localités à l’intérieur du pays.

Le prélat Fréderic Nakombo interpelle le gouvernement à l’accession pour que justice soit faite « nous attirons l’attention du gouvernement, des organismes internationaux, et les chefs rebelles de la gravité de la crise. La commission propose des pistes de solution pour le retour de paix durable en Centrafrique », explique le secrétaire général.

Ce réseau de plaidoyer vise à recenser les données des graves violations des droits de l’Homme, « nous avons travaillé en collaboration avec la Cour Pénale Internationale (CPI). Maintenant que la CPS est née, nous avons recensé environ 5.285 dossiers qui seront présentés à cette instance judiciaire. Ensuite, nous assistons régulièrement à toutes les réunions du comité de la cour, afin d’être à la page du processus de l’évolution de la mise en place », a-t-il précisé.

Le réseau s’attaque aussi à la violation contre les enfants. Abbé Fréderic Nakombo appelle les ONG à publier leur rapport y relatif, « les membres du réseau de plaidoyer, les responsables des Ecoles catholiques associées en Centrafrique (ECAC), la CEJP, HGH, la communauté des spiritains du 2ème arrondissement, la Caritas, doivent rendre publics leur rapports, afin de dénoncer ces graves violations des droits humains », suggère-t-il.

Le rapport de la commission épiscopale devant faire l’objet de piste pour la Cour Pénale Spéciale est constitué de cinq axes de crimes de guerre et autres.
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