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La plateforme religieuse demande aux groupes armés en RCA de libérer les enfants soldats
Publié le vendredi 16 juin 2017  |  Journal du Cameroun
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© Autre presse par dr
La ministre Jeannette Déthoua informe les responsables de la plateforme religieuse sur le mécanisme de mise en œuvre du processus de la réconciliation
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En prélude à la célébration de la journée de l’enfant africain le 16 juin, le président du conseil d’administration de la plateforme religieuse, Révérend-pasteur Nicolas Guerekoyame-Gbangou a lancé un appel ce jeudi à Bangui aux groupes armés à « embrasser la paix et à relâcher » les enfants qui servent dans leurs rangs. « Je m’adresse en particulier aux leaders des groupes armés de tous bords, que vous soyez ex-Séléka, anti-Balaka, autodéfense ou autres, qui servent à vos côtés comme combattants, cuisiniers, porteurs, informateurs et autres » a exhorté le pasteur.

Poursuivant, il a demandé que cessent« les attaques contre les communautés, les enlèvements, les meurtres, les mutilations et les viols contre les enfants ».

« Prendre un enfant de 8 ans, le faire vacciner afin de le faire participer aux combats est inacceptable et cela doit aussi cesser », a lancé le Révérend-pasteur.

Selon la MINUSCA, plus de 9.000 enfants ont été séparés des groupes armés, notamment des anti-Balaka, « mais des milliers d’autres restent associés à divers groupes armés ou d’auto-défense ».

Avec les affrontements en cours dans le pays, le Groupe de Travail Spécial des Nations unies a enregistré de nouvelles allégations de recrutement et d’utilisation d’enfants.

Cette tendance peut se poursuivre si les affrontements persistent, a alerté la MINUSCA

L’appel de la Plateforme des confessions religieuses de Centrafrique a été suscité par la MINUSCA dans le cadre de la célébration de la Journée de l’enfant africain, afin d’attirer l’attention sur ces actes qui constituent une violation grave du droit international humanitaire et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité sur le sort des enfants dans les conflits.
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