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Centrafrique : course à la Primature, Djono-Aba et Maliko, les deux favoris du Président MECKASSOUA
Publié le lundi 26 juin 2017  |  Corbeau News
Karim
© Autre presse par DR
Karim Meckassoua ,président de l’Assemblée Nationale.
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Si toutes les activités gouvernementales tournent à son faible régime depuis plus de 6 mois, c’est en partie à cause des nouvelles qui se répandent dans le public sur un possible remaniement du Gouvernement du Docteur Simplice Mathieu SARANDJI. Formé il y’a un peu plus d’un an, le premier Gouvernement de l’ère Touadéra, dirigé par son proche ami Simplice Mathieu SARANDJI, peine à trouver son repère d’activités retracées par le Président Touadéra lors de son investiture le 31 mars 2016. Fragilisé et largement impopulaire suite aux multiples exactions commises sur la population par des groupes armés en provinces, le gouvernement du Docteur SMS semble inévitablement vivre ses derniers moi. En ce sens, plusieurs voix s’élèvent pour demander le départ pur et simple du Premier ministre Simplice Mathieu SARANDJI de son poste pour incompétence notoire. Parmi celles-ci, celle du President de l’Assemblée nationale l’honorable Abdoul Karim MECKASSOUA qui est en désaccord profond avec le locataire actuel de l’immeuble Petroca. Parmi les prétendants à la succession du Premier ministre Sarandji, le choix du PAN est déjà fait. Soit c’est l’ancien ministre des Mines et multimillionnaires Djono-Aba, soit c’est Monsieur Maliko, un autre ancien ministre de Bozizé. Le problème, ces deux favoris du President MECKASSOUA ne sont pas du goût des entourages du President de la République Faustin Archange Touadéra. Le Premier est accusé depuis quelques semaines par les Touadérateurs de vouloir entretenir les caprices de la séléka pour en tirer le bénéfice. Le second (Maliko), bête noire de la famille Bozizé qui garde encore une certaine influence non seulement sur le pays, mais aussi sur le President Touadéra, sa nomination pourrait se voir fortement contrecarrer. Entre temps à la présidence de la République, certains conseillers du President Touadéra qui ont milité pour le départ du Simplice Mathieu SARANDJI se disent déçus de l’attitude de leur chef Touadéra qui voudrait coûte que coûte maintenir à son poste son ami Sarandji. D’autres par contre qui sont derrière le Premier ministre nous informent, en privée, que ce dernier ne quittera pas la tête de son gouvernement qui sera techniquement remanié pour dégager les maillons faibles. En tout cas, la saga continue pour ce gouvernement et les choses semblent tourner au jeu des francs-maçons.
Affaire à suivre…


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Par : Gisèle MOLOMA, CNC.
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