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Centrafrique : La croissance du pays revue à la baisse par la Banque Centrale
Publié le mardi 11 juillet 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Le ministre centrafricain des Finances, Henry Marie Dondra
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La RCA table désormais sur un taux de croissance économique de 4,9% au lieu de 5,9% initialement prévu, contre 5,1% en 2016, a indiqué un communiqué de la Banque Centrale publié ce 10 juillet à Bangui.

La révision à la baisse de la croissance du pays intervient selon le communiqué dans un contexte d’intensification de la reprise de l’économie mondiale, en rapport avec une accélération de l’activité plus forte que prévu dans plusieurs pays avancés dont les Etats-Unis; peut-on lire dans le communiqué qui indique aussi que selon les prévisions du FMI, la croissance mondiale devrait s’établir à 3,5% en 2017.

Dieudonné Evou Mekou, vice-gouverneur de la Banque Centrale, en dépit de cette baisse, a salué l’orientation de l’économie du pays « d’une manière générale, l’économie centrafricaine est très bien orientée. La plupart des indicateurs vont très bien notamment dans le secteur transport, les industries minières et de l’agriculture et dans le secteur financier, il n’y a rien d’alarmant même si les banques ne sont pas au top, mais se portent bien », a rassuré Dieudonné Evou Mekou.

Le ministre des Finances et du Budget, Henri Marie Dondra reste optimiste et pense que la revue en baisse de la croissance n’est pas synonyme de la récession et compte les reformes et d’autres secteurs. « Cette situation est sans conséquence majeure. De toutes les façons, il y a croissance, ce n’est qu’un ajustement puisqu’il y a toujours la croissance. Il y a des efforts qui sont faits au niveau de l’amélioration du climat des affaires », a indiqué Henri Marie Dondra.

La croissance économique du pays est revue à la baisse alors que les pays producteurs du pétrole subissent les affres de la chute vertigineuse du prix du baril sur le marché mondial. N’étant pas pays producteur du pétrole et avec une économie essentiellement basée sur l’agriculture, l’or, le diamant et l’élevage, le pays peut renouer avec la croissance malgré la tension sécuritaire à l’intérieur du pays qui influence négativement le PIB.
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