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Violences en Centrafrique: les vérités du président de l’Assemblée nationale
Publié le samedi 15 juillet 2017  |  RFI
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© Autre presse par DR
Le président de l`Assemblée Nationale Centrafricaine (RCA), Abdou Karim Meckassoua
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En Centrafrique, l'Assemblée nationale va mettre en place un comité de suivi de l'accord de paix signé le 19 juin dernier, à Rome, entre le gouvernement et 13 mouvements rebelles. Cet accord négocié par la communauté catholique Sant'Egidio a-t-il une chance d'être respecté sur le terrain ? Abdou Karim Meckassoua, président de l'Assemblée nationale de Centrafrique, de passage à Paris, répond aux questions de RFI.

RFI : Le 19 juin, un accord de cessez-le-feu a été signé à Rome sous l’égide de Sant’Egidio, mais dès le lendemain, le 20 juin, plus de cent personnes ont été tuées lors d’affrontements à Bria, dans le centre du pays. Est-ce que ça veut dire que cet accord est déjà mort-né ?

Karim Meckassoua : Non, on ne peut pas dire cela. Parce que ceux qui ont commis ce meurtre ignoble n’étaient pas signataires. On ne les connaissait pas réellement. Mais vous savez, le cessez-le-feu est un processus lent. C’est un premier pas.

Mais quand on a vu ce qui s’est passé dès le lendemain à Bria, est-ce qu’on peut dire que les 13 mouvements qui ont signé le 19 juin à Rome sont représentatifs ?

La question se pose. Ce sont des groupes qui relèvent plus de l’entrepreneuriat politico-militaire, que des groupes politiques avec une conviction et un plan politique pour pouvoir venir en aide à la population. Nous avons plus affaire à des groupes qui sont là pour la captation des richesses minières de la République centrafricaine et pour se livrer à des trafics. Donc il est très difficile, effectivement, de dire que ces groupes sont représentatifs. Il reste qu’il faut commencer par eux et on poursuivra avec eux.
... suite de l'article sur RFI

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