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Centrafrique : La présidence de la République met en garde les colporteurs des rumeurs
Publié le mardi 18 juillet 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Porte parole de la Présidence Albert Mokpem
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Bangui — La Présidence a annoncé le suivi de l’arrestation des étrangers et a mis en garde ceux qui entretiennent des rumeurs de coup d’Etat, a indiqué un communiqué signé du porte-parole de la présidence ce samedi 15 Juillet dernier.

Ce communiqué est rendu public lors du point de presse hebdomadaire de la présidence et survient un jour après que l’Assemblée nationale ait demandé l’ouverture d’une information judiciaire au sujet de Didacien Kossimatchi ayant accusé son président Abdou Karim Meckassoua d’être l’auteur intellectuel d’un coup d’Etat en gestation. La réaction de la Présidence s’est faite dans un contexte où le pays attend les retombés des annonces de la table ronde de Bruxelles.

La Présidence de la République récuse Didacien Kossimatchi et appelle au calme en ces termes « Il se trouve que des personnes non autorisées s’arrogent le droit de parler en lieu et place de l’exécutif qui n’a rien à voir avec ces supputations. Il existe des personnes mal intentionnées qui passent leur temps à faire vivre le peuple centrafricain dans la psychose de la peur, de putsch et de coup d’Etat. Nous mettons en garde ces individus qui font de cette pratique leur fonds de commerce que ces manières doivent cesser impérativement », a indiqué le communiqué dont RJDH a eu copie.

Pour la présidence, « les services de sécurité ont mis aux arrêts des sujets étrangers. Les investigations des forces de l’ordre portent aujourd’hui sur l’entrée et le séjour de ses éléments sur notre territoire. Leur enquête fera la lumière sur cette histoire », a ajouté le porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpeme.

Alors que la Présidence de la République rappelle à l’ordre, le couteau est déjà tiré donnant ainsi l’impression d’une collaboration difficile entre les deux chefs des institutions, l’Exécutif et le Législatif. L’union sacrée et la confiance des bailleurs à injecter de l’argent dans tout cela risquent d’être les victimes d’incompatibilité d’humeurs entre les deux alliés politiques.
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