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Centrafrique : le SG Adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, Stephen O’Brien plaide pour une réponse globale aux besoins humanitaires
Publié le jeudi 20 juillet 2017  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Stephen O’ Brien,Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU.
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Au terme de sa visite de trois jours en République centrafricaine, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Stephen O’Brien déplore appelle à une solidarité internationale pour une réponse globale aux besoins humanitaires dans ce pays frappé par une gave crise humanitaire. Au cours d’une conférence de presse ce mardi à Bangui, le Secrétaire général adjoint déplore la détérioration de la situation humanitaire mettant en échec les efforts consentis.
« Nous assistons au quotidien à la détérioration de la situation humanitaire », c’est en ces termes que Stephen O’Brien fait peint la situation humanitaire en République Centrafricaine. Les regains de violences en Centrafrique mettent en péril les efforts consentis pour la résolution de la crise dans le pays. Cette situation fait croitre les besoins humanitaires du fait de l’afflux des personnes déplacées à l’intérieure et à l’extérieure du pays.
Face à la flambée de violence à l’intérieure du pays ayant des impacts néfastes sur les enfants, les femmes et les hommes démunies, le chef des affaires humanitaires de l’ONU exprime son inquiétude : « J’ai entendu beaucoup d’histoires à faire monter les larmes aux yeux pendant ma visite à Bangassou. Falmata et Amina, deux mamans de 8 et 3 enfants ont dû fuir leurs maisons du quartier de Tokoyo en mai dernier et ont maintenant trouvé refuge sur le site du Petit Séminaire. Leurs maisons ont été détruites, elles n’ont nulle part où aller. Tout ce qu’elles demandent, c’est la sécurité et la sûreté dans leur quartier d’origine pour pouvoir envisager de rentrer chez eux ».
A Bangassou à l’Est de Centrafrique où il a effectué un déplacement, Stephen O’Brien se dit être témoin des conditions désastreuses dans lesquelles vivent environ 2 000 personnes déplacées d’un groupe minoritaire confinées à l’église catholique locale.
« Les attaques à caractère religieux ou ethniques constituent un recul inquiétant en Centrafrique. Il faut mettre fin à des actes aussi inacceptables, afin de donner une chance à la paix. J’appelle toutes les parties à s’engager sans plus tarder dans le dialogue et la reconstruction de la vie des gens aujourd’hui et pour les générations futures », a-t-il insisté.
Selon, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, le pays fait face aujourd’hui à un nombre important de cas humanitaires à travers le monde. Près de 2,4 millions de personnes, soit une personne sur deux, dépendent de l’aide humanitaire, mais le financement reste toujours en baisse en dépit de la revue en hausse du plan humanitaire de l’année en cours.
Venu en porteur d’un message de solidarité internationale, le chef des affaires humanitaires de l’ONU réitère le soutien constant des Nations unies à la République centrafricaine et en appelle les bailleurs à maintenir le cap.
« L’ONU est là pour aider et non pas pour être une cible, ou entraver l’engagement politique. Utilisez tout simplement les mots et le dialogue au lieu des armes, de la violence ou de la discrimination Je demande instamment à la communauté internationale de maintenir l’appui pour le bien du peuple de la République centrafricaine, pour la paix et l’avenir du pays. Chacun d’entre nous doit faire plus pour transformer les mots en actes et les bonnes intentions en actions concrètes dont les Centrafricains ont le plus besoin. Nous ne pouvons pas échouer dans cet effort supplémentaire « , a-t-il ajouté.
La détérioration de la situation a amené la communauté humanitaire à réviser son Plan de réponse humanitaire désormais à 497 millions de dollars. Ce plan n’est toujours financé qu’à hauteur de 24%, ce qui est bien inférieur à la moyenne mondiale de financement de 34%, d’après le chef des affaires humanitaires de l’ONU qui a conclu aujourd’hui sa visite dans le pays



Par Eric NGABA
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