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Centrafrique : Un groupe de déplacés à 15 km de Sibut sollicite une aide humanitaire d’urgence
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  RJDH-Centrafrique
Enfants
© Reuters par Siegfried Modola
Enfants réfugiés près de l`église Saint-Sauveur de Bangui, en Centrafrique, novembre 2015.
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SIBUT – Environ 220 éleveurs peulhs regroupés dans la commune de Ngounguélé à 15 kilomètres de la ville de Sibut vivent dans une situation précaire. Ces personnes vulnérables ont fui les récentes hostilités de Kaga-Bandoro, Batangafo, Grimari, Bria et appellent à l’aide.

Les attaques de certaines villes du Centre-Nord du pays ont occasionné le déplacement des plusieurs personnes dont 220 éleveurs peulhs. Le Maire de la commune de Ngounguélé décrie cette situation et lance un SOS à la communauté humanitaire pour secourir des personnes avec besoins urgents.

Selon Yaya, l’un des déplacés peulhs, la survie pose un réel problème, « les besoins alimentaires, sanitaires et logement se présentent avec acuité. Nous avons perdu tous nos biens en cours de route. Nos bétails ont été volés par des groupes armés. Nous sommes marginalisés et maltraités par certains habitants pendant la fuite », a déploré le témoin, avant de souligner que la grande partie des 220 déplacés sont des femmes et des enfants.

Marcelin Mamadou, Maire de la commune de Ngounguélé a témoigné que certains éleveurs peulhs se trouvent dans des familles d’accueil, « ces déplacés ont des problèmes sanitaires, alimentaires et de logement. Dans les familles d’accueil, on compte plus d’une dizaine de personnes par foyer. D’autres passent la nuit sous des hangars à même le sol », a confirmé cette autorité communale.

De 2016 à 2017, plusieurs éleveurs peulhs ont regagné cette commune et le nombre des déplacés s’accroit progressivement. Une assistance d’urgence soulagerait tant soit peu ces personnes vulnérables.
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