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Centrafrique : Le DG des Douanes Frédéric Inamo interdit des dépotages à Douala et augmente le nombre de convoyages hebdomadaires
Publié le vendredi 21 juillet 2017  |  Corbeau News
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© Autre presse par DR
Le DG des Douanes Frédéric Inamo
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La stricte interdiction des dépotages au Port autonome de Douala et l’augmentation de deux à trois convoyages hebdomadaires Bangui-Beloko, ainsi que le rappel à l’ordre des sociétés de transit irrégulières en Rca ont été, ce mercredi 19 juillet, au centre d’une réunion expresse convoquée par le Directeur général des Douanes et Droits indirects, M. Théodore Frédéric Inamo avec ses partenaires transporteurs et opérateurs économiques.
Dorénavant, plus question d’opérations illicites de dépotages des marchandises à destination de la République centrafricaine au Port autonome de Douala. C’est une instruction salutaire du Ministre des Fiances et du Budget, Henri Marie Dondra en réponse aux multiples cas de fraudes qui se produisent sur l’unique corridor en fonction, Bangui-Beloko. Le Dg Inamo en a expliqué les biens fondés, ce mercredi à ses partenaires transporteurs et opérateurs économiques.
Devant la presse, le DG des Douanes se résume : « L’interdiction des dépotages au niveau de Douala fait partie des instructions ministérielles. Vous n’êtes pas sans ignorer qu’il y a beaucoup d’obstacles qui gangrènent les innovations au niveau des recettes douanières, entre autres le dépotage. L’on remarque avec regret que les opérateurs importent des marchandises containerisées, mais une fois au Port autonome de Douala, ils dépotent. Cet acte est strictement interdit par le Code de Douane. On ne peut pas manipuler ces marchandises celées dans des containers », a-t-il noté.
Il dénonce par ailleurs qu’au niveau du Port autonome de Douala, au moment de ces dépotages, les marchandises sont déversées d’une part sur le territoire camerounais, de l’autre à destination du Tchad, et c’est une partie qui arrive en Centrafrique. Ce qui est plus grave, c’est que les partenaires techniques et financiers de la Rca suivent très bien la traçabilité de ces marchandises, puisqu’ils ont les données au niveau des pays exportateurs, alors qu’à l’arrivée à Bangui, ils ne trouvent plus ces marchandises. Cela fausse toutes les données.
Ce ton de fermeté du DG a été relaxé par le message de soulagement qui vise à augmenter le nombre de convoyages hebdomadaires Bangui-Beloko de deux à trois. « C’est l’attente des autorités centrafricaines qui, suite à la dernière Revue du Fonds monétaire international, ont recommandé l’augmentation du nombre de convoyages, notamment de deux (02) à trois (03) par semaine. C’est ainsi que vous avez constaté la fois dernière, la préoccupation des partenaires sur les recettes d’où l’action salutaire qu’ils ont posée en dotant notre institution de six (06) véhicules », a relevé Dg Inamo.
Dorénavant, les jours de mardi, jeudi et samedi sont retenus en commun accord avec les transporteurs et opérateurs économiques pour ces convoyages en escorte chaque semaine. Le DG Inamo annonce en même temps que lancement officiel de ces opérations sera effectif dès la semaine prochaine.
Evidemment, cette mesure tonne comme un ouf de soulagement. Le témoignage de Bouba Aboubakar, Représentant résident de Transimex en dit long : « Je comprends par cette initiative que le Gouvernement de la République centrafricaine est en train de faire des efforts pour faciliter le transport, parce qu’avec l’escorte que nous pratiquons maintenant, deux jours de convoyage par semaine a été véritablement contre-productif pour les transporteurs. C’est pourquoi la décision du Gouvernement de ramener à trois convoyages est un ouf de soulagement. J’en suis très fier ».
Quant à l’instruction d’interdiction de dépotage au Port de Douala, Aboubakar estime que c’est une bonne décision puisque ce ne sera pas seulement la République centrafricaine qui gagnera, cela va limiter la fraude certes, mais cela va décongestionner le Port de Douala qui a toujours eu des problèmes de congestion, et enfin les opérateurs gagneront eux-aussi à travers la sécurisation de leurs marchandises ».
Notons qu’à la fin de la réunion, le DG a rappelé très fraternellement à l’ordre ses partenaires transporteurs, notamment les sociétés de transit irrégulières de se mettre en règle, puisque les irréguliers sont les plus souvent facilitateurs des dépotages frauduleux. « Sur une trentaine de maisons de transit dans notre pays, dix seulement sont en règle », a confié le DG Inamo.
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