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Centrafrique : Téléphonie mobile, un secteur complètement en roue libre
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  LNC
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© Autre presse par DR
La société de téléphonie mobile Nationlink/Azur
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Bangui – l’Etat en Centrafrique étant inexistant, les cinq operateurs de téléphonie mobile dans le pays en profitent pour agir à leur guise et comme bon leur semble. La SOCATEL, ORANGE, MOOV, TELECEL et AZUR ne payent pas d’impôts depuis des années, et ne comptent pas le faire de SITOT. Une ardoise fiscale de sept milliards de francs CFA d’arrières d’impôts déjà.

Il y a une semaine, le ministre des nouvelles technologies de la communication et des postes Justin Gourna-zacko lançait un ultimatum à ces cinq sociétés pour qu’elles s’acquittent de leurs arriérés d’impôts et se mettent en règle, du fait des nombreuses irrégularités du secteur.

MEME PAS PEUR

La situation économique centrafricaine est extrêmement difficile. Avec les droits indirects, les taxes et autres qui ne rentrent pas dans les caisses du Trésor public, l’Etat est incapable de faire face à ses exigences régaliennes minimales.

Les seules victoires du gouvernement ne se limitant qu’à exposer les aides internationales reçues par mendicité comme trophées.

Le très juteux secteur de la téléphonie mobile, du haut de sa toute puissance ne craint pas le pouvoir de la république de Bangui. A ses injonctions de ne pas vendre des cartes sim à la sauvette, pour des raisons de sûreté intérieures, et notamment d’identifications des abonnés, il fait la sourde oreille.

En ce qui concerne l’exploitation de l’internet 3G, les sociétés de téléphonie mobile utilisent cette technologie en toute sauvagerie, sans payer les redevances inhérentes. Tout ce que le gouvernement, sans aucun moyen de coercition contre elles peut faire, c’est juste miauler : qu’elles s’acquittent dans un délai raisonnable.

Pour se défendre, ces sociétés de clamer le fait qu’elles sont régulièrement victimes de la destruction de leurs matériels techniques à cause du conflit. Alors que depuis 2015, suite à des plaintes récurrentes, le gouvernement leur avait promis de les aider à sécuriser leurs installations.
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