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Centrafrique : Meckassoua utilise la presse pour redorer son blason.
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  Corbeau News Centrafrique
Karim
© Autre presse par DR
Karim Meckassoua nouveau président de l`Assemblée nationale centrafricaine
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Meckassoua le démolisseur du peuple Centrafricain croit se tirer d’épingle en multipliant les interviews aux médias. Après RFI, il s’est une fois de plus confié à Jeune Afrique pour raconter ses sordides alors que tout le pays sait déjà et dorénavant qu’il est ligué contre la paix et le développement de la Centrafrique. Nous portons à votre portée le contenu analysé et commenté de ses propos par des centrafricains lambda.

A propos de l’islamisation du peuple centrafricain.
Question de JA : La confessionnalisation semble parfois miner les débats parlementaires. Est-ce une réalité ?
Il y a des signaux contradictoires. Je suis musulman et j’ai été élu confortablement, alors que les musulmans ne sont pas plus de 10% dans l’assemblée. D’un autre côté, quand des exactions sont commises, au lieu de désigner « tel groupe armé » qui en est l’auteur, certains vont cibler « les musulmans de tel coin ». C’est un souci.
Mais je veux préciser que souvent, le vocabulaire confessionnel masque des soucis d’ordre économique. On entend souvent parler de « musulmans » à l’Assemblée pour en fait parler des pasteurs nomades. À nous d’ôter aux débats sur les couloirs de transhumance cette apparence confessionnelle. J’aimerais mener des formations à ce sujet d’ailleurs : bien d’autres pays africains connaissent la même problématique et nous pourrions mutualiser nos efforts.
Commentaire du citoyen lambda
La réponse d’Abdou Karim Meckassoua traduit clairement sa vision de transformer la RCA en un pays de peuls. Sans transgression aucune, il l’affirme à haute et intelligible voix à travers ses propos qui précèdent.
L’erreur qu’il est en train de commettre, le sachant pourtant bien est que le pourcentage des musulmans parmi la population centrafricaine n’arrive même pas à 10% sur une population total d’au moins 5 millions d’habitants.
Justement c’est lui, avec les quelque goulas, roungas, youlou et certains bandas ndélés qui ont, pourtant relevé un point crucial des manquements de gouvernance des hautes autorités centrafricaines depuis l’indépendance du pays, tendant à marginaliser certaines provinces du pays, mais qui n’ont pas su comment l’exprimer pour de véritables solutions de développement qui ont mené la Centrafrique au bord, si non, au très fond du pire sans précédent que vie le peuple en ce moment.
On aurait compris si et seulement si les musulmans dont se réclame Meckassoua sont capables de gérer ce pays si Dotodja qui a pris ce pays en otage et qui l’a plongé dans un cycle infernal de violence, tuerie, destruction par arme et incendie des biens et des vies humaines, avait tenu lorsqu’il a marché avec succès sur Bangui. Mais où est-il ? Pourquoi mettre le feu à la brousse et ne pas chasser les ras pour aller se réfugier ailleurs alors que l’incendie prend une terrible l’ampleur ? Est-ce Meckassoua, un autre musulman qui peut l’éteindre ? Même si l’histoire ne marque la mémoire des centrafricains, c’en est de trop pour que cette fois-ci le Centrafricain ignore la laïticité de sa nation et accepter qu’un musulman gouverne la RCA. Jamais de la vie.
A propos de la discorde entre l’exécutif et le législatif
Question de J A : On a l’impression qu’il y a aujourd’hui une discordance entre les voix des appareils législatif et exécutif…
Réponse de Meckassoua : Oui, il y a des preuves de délitement. Lorsque Touadera a été élu, il y a eu des troubles dans quatre ou cinq préfectures. Aujourd’hui, quatorze préfectures sur seize recensent des violences. Il y a une réduction de ce qu’on peut appeler « l’espace républicain ».
Face à cela, les députés s’exaspèrent, tout comme de nombreux fonctionnaires et représentants de l’État, qui de nouveau, se retrouvent concurrencés par des entrepreneurs politico-militaires. Beaucoup attendent une réaction plus ferme et ne comprennent pas pourquoi l’exécutif semble rencontrer avec plus de souplesse les représentants des groupes armés plutôt que le législateur…
Commentaire d’un ministre conseiller à la présidence,
Comme le ridicule ne tue pas en Centrafrique, Meckassoua n’a pas honte d’élever les lanternes sur ce qu’il a pu semer. C’est vrai, diront des gens aguerris, Meckassoua a raison de dire en public que lui seul et non l’assemblée nationale qui est l’émanation du peuple est contre une autre émanation du peuple.
Touadéra n’a pas pris le pouvoir de l’Etat par coup d’Etat comme Meckassoua se propose de la faire. Il a été élu. Meckassoua s’est targué d’avoir été élu confortablement mais il a manqué de dire à quel pourcentage. Disons-le, puisque tout le monde entier le sait déjà, Touadéra qui est à la tête de l’exécutif, 1er pouvoir dans un pays démocratique a été élu à plus de 62%.
Là n’est pas le problème. Est-ce que dans un régime démocratique le président d’une assemblée ou d’un parlement commande le président de la République dont il est la seconde personnalité après lui ? Lui-même était parti pour occuper ce siège, mais qui l’a reconnu si ce n’est que ses richesses frauduleuses et son argent salle qui l’ont porté au sommet d’une assemblée nationale que les centrafricains, malgré leur entredéchirèrent ont peiné à mettre en place. Qu’il laisse Doléguélé se prévaloir de ce poste qu’il a acheté à vil prix dire des choses comme-çà, on comprendrait. Mais il est quoi ? Quel est sa cote de popularité en Centrafrique. Puisqu’il est un impeccable mafioso, il s’est déporté dans la mafia européenne pour n’aboutir qu’au néant dont il la représentation physique.
Pour revenir à ce qu’il a dit par rapport au nombre des préfectures sous l’emprise des rebelles, il serait très honnête de sa part d’avouer qu’il est l’artisan de cette insécurité. A travers certains de ses ouailles, ce dernier a mis le feu partout ; même des rebelles proclament haut et fort qu’ils jouent au pyromane. L’exemple le plus probant est celui de la Ouaka, de la Haute Kotto, de Bangassou qui sont sous le feu. Ces rebelles travaillent pour son compte dans les zones diamantifères et aurifères pour lui permettre de financer le désordre en RCA.
Ce qu’il faut dire aux centrafricains c’est que MEKASSOUA est un couteau à double tranchants, un virus pour la population. L’argent qu’il donne à tour de bras n’est autre chose que le prix du sang des centrafricains et du pillage organisé des ressources naturelles de notre pays.
A propos de la paix en Centrafrique.
Question de J A : Vous avez récemment proposé un plan de paix. Quelle est son originalité ?
Tous les plans proposés se basent sur l’idée d’une négociation entre le gouvernement et les groupes armés. Le plan que j’ai proposé, lui, place les victimes au centre du processus de reconstruction. Le conflit a fait des victimes dans toutes les régions, dans toutes les communautés. C’est dur à dire, mais c’est devenu un liant.
On peut construire une dynamique autour de cela et s’éviter les habituelles exigences des groupes armés en matière d’amnistie. Par ailleurs, mon plan accorde de l’importance à la question des déplacés, complètement oubliés des autres plans de paix.
Analyse et commentaire d’un membre de la société civile centrafricaine,
Ça c’est des leurres. Quand Meckassoua dit qu’il est pour la paix en Centrafrique. Qui entretient présentement les peulhs armés qui incendient, violent, assassinent et détruisent massivement dans l’arrière-pays ?
Il suffit de voir, d’écouter et de toucher du doigt les pauvres victimes dont les récentes sont de Rafaï, Zémio pour comprendre que l’allégeance des peulhs à Meckassoua est une véritable hécatombe pour le régime actuel.
Le président de la République, certains ministres dont des natifs de la région et ceux-là qui ourdissent un gros complot contre le peuple centrafricain tel que ce négrille d’Onanga Anyanga et les céphalopodes de casque bleus de la Minusca, ont fait le déplacement, et c’est seulement le président de la République, Chef de l’Etat et son ministre des affaires sociales et de la réconciliation nationale qui ont eu des larmes de crocodile. Le natif de la région, un zandé comme tout autre zandé en la persone de charles Armel DOUBANE, a préféré rire pour dire que dans le malheur on peut pleurer tout comme on peut rire. Et c’est ça la bonne manière de ce fallacieux Meckassoua de faire la paix en Centrafrique qu’il chante à qui veut l’entendre qu’il aime. Attention aux loups qui portent un déguisement d’agneaux.
Il faut rappeler que ce plan de paix n’est que le plagia du forum de Bangui ponctués de quelques points subtils que MEKASSOUA pense en user pour mettre en marche son plan machiavélique. Comme il est l’un des entrepreneurs de la violence et il veut absolument avec la bénédiction de son parrain Denis Sassou NGUESSO amnistier tous ses rebelles. Les choses seraient plus simples si le Président et le PM faisaient partie de leurs sectes. Le Ministère de la justice prenne ses responsabilités et le procureur de la République fasse son travail pour enfin ouvrir une enquête à propos des agissements du président de l’Assemblée Nationale. Prochainement nous présenterons la liste des députés ayant des contentieux en justice et qui par coïncidence se retrouve dans sa famille politique au niveau de cette institution combien noble. A bon entendeur, salut
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