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Centrafrique : « La crise dans le pays perdure par la volonté extérieure tenue de l’intérieur », selon le président du PUR
Publié le jeudi 27 juillet 2017  |  RJDH Centrafrique
Eddy-Symphorien
© Autre presse par DR
Eddy-Symphorien Kparékouti, délégué du Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR) au forum de Bangui
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Bangui — Le président du Parti de l’Unité et de la Reconstruction (PUR), Eddy-Symphorien Kparékouti estime que la crise centrafricaine est entretenue par la volonté extérieure que certains Centrafricains soutiennent à l’interne. Cette position a été prise dans son cadre d’échange hebdomadaire dénommé « CAMAPROROSSOTILASO ».

Le président du PUR a indiqué que le malheur de la République Centrafricaine a toujours été programmé par l’extérieur, « Ce que beaucoup d’Africains voire de Centrafricains ignorent, c’est que la colonisation n’a jamais quitté l’Afrique. Les colons comme le faisait remarquer le leader nationaliste, Thomas Sankara, n’ont jamais quitté nos terres. Je dirais, ils sont restés en nous, dans nos actes, dans nos habitudes, dans nos assiettes, bref en partant visiblement, la colonisation a laissé des mécanismes pour amener l’Afrique et les Africains, la RCA et les Centrafricains non seulement à rester attacher à la métropole mais aussi à accepter facilement la domination », a-t-il expliqué..

Pour lui, ce qui arrive à la RCA est une programmation des années, « programmation qui découle sur les crises dont l’objectif est de maintenir la RCA et les Centrafricains dans une situation de détresse et protéger les intérêts de l’extérieur et ceux de certains Centrafricains qui font le jeu. Ce sont ces mécanismes coloniaux qui aujourd’hui sèment la division entre le peuple centrafricain, créent l’instabilité socio-politique, provoquent l’insécurité, favorisent l’impunité en RCA, étouffent l’élan nationaliste promeuvent l’extérieur, encouragent les détournements des fonds publics … ».

Le président du PUR accuse certains leaders de faire le jeu de l’extérieur au nom des intérêts catégoriels, « Ce sont ces leaders qui sont à la manette depuis que votre pays, notre pays a semble-t-il, acquit la souveraineté internationale. Ce sont ces gens qui ont créé la guerre pour plaire à leurs mentors. Ils ont cassé l’éducation, brisé l’élan et la vitalité économique. Ces marionnettes, sont nombreux modelés pour barrer la route aux nationalistes. Plus de 85 % de des leaders de la classe politique centrafricaine reçoivent les ordres d’ailleurs et donc ils ont des marionnettes. Cette situation touche également l’armée dont 63% sont tenus de l’extérieure, la société civile dont plus de 60 % des leaders sont sous emprise. Ces rebellions ne sont pas des inventions centrafricaines. Depuis le coup d’Etat de la Saint Sylvestre, tout est monté et mis en œuvre par l’occident. Les acteurs majeurs centrafricains ne sont que des pions » dénonce-t-il.

Eddy-Symphorien Kparékouti souhaite que les Centrafricains comprennent d’un côté que la crise est entretenue et que la solution ne viendrait que d’une prise de conscience collective qui va impulser une nouvelle dynamique, « il faut que nous prenons conscience de la situation pour que chaque Centrafricain s’implique à son niveau pour déjouer le plan ourdi pour casser l’élan. Jusque-là, les ennemis des intérêts centrafricains ont avancé leur pion, cela a marché mais si nous nous mobilisons, ce qui est certain on mettra un terme à la c caporalisation de toute cette nation par l’extérieur avec la complicité de nos propres frères qui se présentent comme des leaders alors qu’ils n’ont aucune teinture de ce statut. C’est pourquoi j’en appelle aux Centrafricains car la solution va être centrafricaine et c’est à nous de la trouver pas les autres », explique le numéro 1 du PUR.

Depuis trois mois, Eddy-Symphorien Kparékouti anime hebdomadairement un cadre de d’échange avec les jeunes. Il a abordé plusieurs thématiques dont certaines sont considérées comme sensibles.
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