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Centrafrique: « Le chef de l’Etat est un homme d’action mais qui ne parle pas beaucoup »
Publié le mercredi 9 aout 2017  |  Le Monde
Théodore
© Autre presse par DR
Théodore Jousso,Ministre de l’Equipement, des Transports, de l’Aviation civile et du Désenclavement et porte-parole du gouvernement.
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Théodore Jousso, porte-parole du gouvernement, répond aux critiques formulées à l’encontre du président Touadéra et demande à ses concitoyens de la patience. Début août, l’opposant Anicet-Georges Dologuélé, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle en Centrafrique, s’en est pris vertement au président Faustin-Archange Touadéra, considérant que le chef de l’Etat n’occupe pas sa fonction. Alors que l’espoir suscité par son élection en 2016 s’est dissipé avec les massacres de ces derniers mois, le porte-parole du gouvernement, Théodore Jousso, demande à ses concitoyens de la patience et aux hommes politiques centrafricains d’assister les autorités dans leur tentative de redressement du pays.

Anicet-Georges Dologuélé considère que la passivité du chef de l’Etat est le premier problème de la Centrafrique. Que lui répondez-vous ?

Théodore Jousso Il faut savoir raison garder et ce n’est pas dans le dénigrement que l’on trouvera des solutions pérennes aux problèmes qui se posent à notre pays. Tout ce qui est excessif est insignifiant et là, l’ancien premier ministre Dologuélé verse dans le dénigrement systématique des institutions de la République. Compte tenu de son expérience, il devrait plutôt faire des propositions constructives pour nous sortir de la situation présente, qui n’est pas très enviable.

En tant que patriotes, nous devrions plutôt nous serrer les coudes et, comme disait Guezo, le roi d’Abomey : « Si tous les fils du royaume venaient par leurs mains rassemblées boucher les trous de la jarre percée, le pays serait sauvé. » Nous avons besoin de toutes les contributions intellectuelles, matérielles et financières pour aider le gouvernement dans cette situation difficile.

Le président ne s’est pas rendu à Bangassou ou à Alindao, où ont été perpétrés en mai des massacres. Le pouvoir n’est-il pas trop absent et n’a t-il pas tendance à trop déléguer à la Minusca, la mission des Nations unies ?

Le président de la République est un homme d’action mais qui ne parle pas beaucoup. Il n’est pas très visible dans les médias mais il y a un travail de fond qui se fait. Concernant Bangassou, il faut s’y rendre en apportant des solutions concrètes aux concitoyens qui sont déplacés, à ceux qui sont blessés, à ceux qui ont perdu des êtres chers.

Depuis le début de cette crise, Bangassou a été relativement épargnée et subitement elle connaît les affres que les autres populations ont endurées ces quatre ou cinq dernières années. C’est une nouvelle donnée sur laquelle le gouvernement se penche. Le ministre des affaires sociales s’y est rendu à trois reprises avec les organisations humanitaires pour faire le point sur la situation et évaluer les besoins urgents, afin d’y apporter des réponses concrètes et rapides.

Quelles sont les mesures significatives engagées depuis l’accession au pouvoir du président Touadéra ?
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