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Faustin-Archange TOUADERA, président de la RCA : « Les Centrafricains disent non à l’impunité »
Publié le mercredi 9 aout 2017  |  Le Pays BF
SEM
© Autre presse par DR
SEM Faustin Archange Touadéra ,Président de la Centrafrique.
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Comment diriger un pays dont une large partie du territoire, soumise à des actes de violence extrême de la part de groupes armés, échappe au contrôle d’un Etat en quête de paix et de sécurité ? Telle est l’ampleur du défi que doit affronter le Président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, élu à la tête de la RCA en mars 2016 sous les acclamations de la Communauté internationale. Les élections libres de l’année dernière semblent un lointain souvenir, tant la situation générale se détériore en Centrafrique. Depuis septembre 2016, une nouvelle vague de violences met à mal les processus de paix et de désarmement que le Président Touadéra, soutenu par les partenaires internationaux, veut faire avancer. De Bria à Bangassou, en passant par Batangafo, les persécutions sur les populations civiles et les combats entre groupes armés Séléka prétendant défendre la minorité musulmane, et anti-Balaka majoritairement chrétiens, ont atteint un tel degré de violence que le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires, Stephen O'Brien, évoque désormais des « signes avant-coureurs de génocide ». Plus de 180 000 hommes, femmes et enfants ont quitté leurs foyers depuis le début de l’année pour grossir les rangs des déplacés (500 000 au total), auxquels s’ajoutent près de 480 000 réfugiés centrafricains qui ont fui vers les pays limitrophes, principalement au Cameroun, au Tchad et en RDC. « Au total, 20% de la population centrafricaine était déplacée ou réfugiée », rappelle Médecins sans frontières.



Malgré la grande instabilité qui perdure dans le pays et la situation humanitaire catastrophique, le professeur Touadéra reste ferme sur « notre volonté de rétablir la paix, la sécurité, la réconciliation et la cohésion sociale en RCA à travers le dialogue et une accélération du programme de désarmement ». C’est ce qu’il assure dans cet entretien exclusif, dans lequel il s’est longuement exprimé sur l’accord de Rome signé par les groupes armés en juin dernier sous la médiation de la Communauté de Sant’Egidio et la Feuille de route souscrite à Libreville le 17 juillet sur initiative de l’Union Africaine. Les retards accumulés par le programme de désarmement, dus en partie à la crainte des principaux responsables des groupes armés d’être jugés par la Cour pénale spéciale récemment installée, posent le pouvoir de Bangui face à un dilemme qui provoque des dissensions, même parmi les partenaires centrafricains : faut-il privilégier la justice ou l’impunité ? Sur cet enjeu crucial pour le destin de la RCA, le Président centrafricain n’a pas le moindre doute : « aussi bien la Feuille de route de Libreville que l’Accord de Sant’Egidio font référence aux résolutions du Forum de Bangui de mai 2015. Et ces résolutions sont très claires ! Elles sont le fruit d’une consultation de toutes les couches sociales centrafricaines qui disent non à l’impunité et demandent une réparation sur tout ce qui s’est passé en RCA depuis le 1er janvier 2003 ».
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