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Centrafrique, le Rwanda à la manoeuvre
Publié le mercredi 23 aout 2017  |  MondAfrique
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© Autre presse par DR
SEM Faustin-Archange Touadéra, président de la Centrafrique et SEM Paul Kagame,président du Rwanda.
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Les massacres de civils et les tueries entre bandes armées sont désormais quasi hebdomadaires. Le martyr du peuple centrafricain et les assassinats de Casques bleus semblent devenir une fatalité.

Un logiciel usé

Les responsables de l’ONU, avec à leur tête un Antonio Gutterres bien décevant, et leurs représentants à Bangui, dont la prestance cache beaucoup d’amateurisme, « condamnent énergiquement » et menacent de traduire en justice les criminels. Des personnalités onusiennes, y compris à Bangui, avancent même imprudemment des « signes avant-coureurs de génocide ».

Ces paroles sont devenues totalement inaudibles tant elles sont répétitives. Elles provoquent, au mieux, un haussement d’épaules des adeptes de ce terrorisme interne. Quant aux médias internationaux, ils ne font qu’alerter, depuis plusieurs mois, sur la situation catastrophique du pays. L’ONU et la France ont adopté un logiciel qui est inopérant mais qui continue imperturbablement à être utilisé.

Tous les efforts accomplis en matière financière n’ont que très peu d’impacts sur la situation dramatique des populations. Qu’il s’agisse de la mobilisation de policiers et militaires, de la création d’une très onéreuse Cour Pénale Speciale toujours en jachère et du lancement des projets impliquant les autorités nationales,Avec ce logiciel, il manquera toujours des financements et il faudra toujours renforcer les effectifs.

Un Etat failli

La question de la disparition de l’État et d’une administration publique est curieusement évacuée par l’ONU. Généralement, les décisions et ordres du pouvoir exécutif centrafricain, dans lequel règne une rare confusion, n’ont que très peu d’effets, en raison de la disparition de l’organisation hiérarchique de l’administration. Avec l’impunité, sans cesse remise verbalement en question mais érigée en véritable dogme de l’actuelle gouvernance , les sanctions administratives ou disciplinaire sont exceptionnelles et ne concernent généralement que des opposants.
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