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Centrafrique : Des maisons écroulées à Kouango suite à des pluies diluviennes
Publié le mercredi 23 aout 2017  |  RJDH-Centrafrique
Les
© Autre presse par DR
Les pluies diluviennes
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BANGUI, 23 aout 2017 (RJDH)—La ville de Kouango, centre du pays fait face à d’importantes inondations depuis quelques jours. Plusieurs maisons, selon des sources humanitaires présentes dans cette ville, se sont déjà écroulées faisant de nombreux sans abris.

500 maisons inondées dont 200 écroulées, c’est le bilan provisoire qu’un cadre d’une organisation humanitaire basée à Kouango a donné au RJDH. La même source indique qu’environs 1500 personnes sont sans abris.

Cette information a été confirmée au RJDH par des sources qui sont arrivées de Kouango par le fleuve, « ce sont les quartiers essentiellement ouest +de la ville qui sont touchés par ces inondations. Jusque-là, on ne compte pas encore des morts mais les pertes sont énormes vu que les sinistrés ont tout perdu dans l’eau » confie Sandrine, une commerçante venue de Kouango.

Difficile d’entrer en contact avec des sources dans la ville de Kouango où le réseau téléphonique n’a jamais été opérationnel bien que la société Orange a pu installer son antenne avant le début de la crise. Ces inondations sont signalées à Kouango au moment où l’attention humanitaire sur cette ville est retombée. Selon les informations du RJDH, les sinistres n’ont jusque-là reçu aucune aide humanitaire. La vile de Kouango fait face à ces genres d’inondations tous les dix ans. La dernière remonte à 2007.

Kouango est l’une des bases stratégiques de l’ex-Séléka depuis plus de quatre ans. Malgré la présence des casques bleus déployés, il y a un an dans la localité, la ville est restée sous la coupe des éléments de l’UPC de Ali Daras. La présence de la Séléka dans la ville depuis février 2013, a fait chuter de plus de moitié, la production du café et du manioc, principales cultures des habitants de cette localité. Les combattants de l’UPC contrôlent aussi le commerce du bétail.

Selon des données recueillies auprès des services étatiques au port Sao à Bangui, plus de 560 bœufs par mois en provenance de Kouango, arrivent au niveau de ce port. Sur chaque animal, l’UPC prélève 22500 tout taxe confondu.
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