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Centrafrique : La Minusca dénonce l’attitude belliqueuse des Anti-Balaka
Publié le jeudi 24 aout 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par Michaël Zumstein
Des hommes se réclamant des combattants anti-balaka, opposés aux soldats de la Seleka, posent avec leurs armes dans la rue principale de la ville de Njoh.
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BANGUI - La Minusca a qualifié l’appel à la résistance du chef rebelle Mokom de tentative de récupération des actes de violence de ces derniers temps. La mission onusienne a exprimé cette position dans un communiqué rendu publique le 23 Aout dernier.

Maxime Mokom, leaders Anti-Balaka a dans un communiqué exigé à la Minusca de prendre ses responsabilités de mettre hors du territoire national les mercenaires, au cas contraire, il prendra la sienne pour défendre la souveraineté de l’Etat. Position condamnée par le gouvernement qui appelle les groupes armés à intégrer le comité consultatif du DDRR et à cesser de faire recours à la violence.

Dans ce communiqué, la Minusca s’insurge contre la tentative d’instrumentalisation de la Charte des Nations Unies et des instruments pertinents du droit international auxquelles se livre Maxime Mokom. « La Centrafrique étant un État de droit, aucun groupe armé – aucun individu -ne peut s’arroger le droit de recourir à la violence armée, au prétexte de mettre fin à l’insécurité quel qu’en soit d’ailleurs la gravité », peut-on lire dans ce communiqué.

Le gouvernement dans un communiqué a aussi appelé les groupes armés à rester dans le cadre du DDRR. L’exécutif dit condamner tout recours à la force pour régler les différends. A déclaré Théodore Jousso sur la station nationale.

Les Anti-Balaka sont signataires de l’accord de Sant ‘Egidio, leur menace de prendre les armes renforce la thèse de la fragilité dudit accord dont certains entités ont dénoncé les personnalités ayant signé l’accord en leur nom.
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