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Centrafrique : «Si nous attendons les preuves d’un génocide, il sera trop tard»
Publié le lundi 28 aout 2017  |  Libération
Stephen
© Autre presse par DR
Stephen O’Brien, Coordonnateur des Secours d’urgence et Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires
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Après une visite dans le pays en juillet, le secrétaire général adjoint pour les affaires humanitaires des Nations unies, Stephen O’Brien, alerte sur l’escalade des violences ethniques et confessionnelles, qui opposent chrétiens et musulmans.

Nommé secrétaire général adjoint pour les affaires humanitaires des Nations unies en 2015, le Britannique Stephen O’Brien, 60 ans, a effectué une visite en Centrafrique mi-juillet. Il s’alarme de la dégradation rapide de la situation sécuritaire.
A votre retour d’une visite en République centrafricaine, vous avez déclaré devant le Conseil de sécurité avoir vu des «signes avant-coureurs de génocide». Une mise en garde aussi forte est-elle justifiée ?

Je considère que lorsque vous observez des signes précurseurs clairs, des indices de situations qui, dans le passé, ont débouché sur des opérations de nettoyage ethnique ou un génocide, il est tout à fait légitime de soulever la question afin que tous ceux chargés de prendre les décisions aient une vision claire de la situation. Je me suis rendu à Bangassou, dans le sud du pays. J’ai vu et rencontré 2 000 déplacés musulmans, chassés du quartier Tokoyo, où leurs maisons ont été détruites par des miliciens chrétiens anti-balaka. Ces musulmans ont trouvé refuge dans l’église catholique de la ville. Et ils savaient que s’ils faisaient un pas en dehors de l’enceinte de l’église, des anti-balaka les attendaient dehors, dans les arbres ou dans la jungle, pour les tuer.
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