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Centrafrique : La population de Kabo se plaint de l’inflation du prix des produits agricoles
Publié le mardi 29 aout 2017  |  RJDH-Centrafrique
Des
© Autre presse par DR
Des produits agricoles
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KABO — La localité de Kabo au nord du pays connait une hausse vertigineuse des prix des produits agricoles et appelle à l’action des ONG, nationales et internationales. Cette hausse découle du conflit éleveur-agriculteur persistant dans cette zone.

Une cuvette de manioc vendue entre temps à 750F CFA se vend aujourd’hui à 3500Fcfa, l’arachide a vu son prix augmenté drastiquement passant 1500F à 8000Fcfa la cuvette, le mil passe de 2000F à 6000F, le maïs passe de 1250F à 5000Fcfa.

Un habitant de Kabo décrit une situation critique « Les denrées alimentaires produites sur place deviennent rare sur le marché à cause de la destruction des champs par les éleveurs armées, ce qui découragent les agriculteurs à s’intéresser de la terre », a-t-il rapporté au RJDH.

Pour s’approvisionner, la population de Kabo devra tout attendre des Mbrés et Dékoa. Un habitant de Kabo joint par le RJDH a témoigné que « c’est depuis 2012 que la destruction des champs a commencé et se poursuit encore jusqu’aujourd’hui. Environ cinq à quinze hectares de champ sont quotidiennement détruits par les bœufs des éleveurs », a-t-il témoigné sous couvert de l’anonymat

« Kabo est dans la ceinture d’insécurité alimentaire à cause de la baisse de production agricole à quelque mois de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation. L’agriculture mobilise plus 80% de la population active de Kabo et est de ce fait la première source de revenu de la population locale », regrette un leader communautaire.

L’inflation des prix des denrées alimentaires est un coup dur pour le panier de la ménagère déjà affecté par la crise sécuritaire à cause du faible pouvoir d’achat, mais de l’insécurité dans la région. A cela s’ajoute l’absence de l’autorité de l’Etat et des techniciens d’élevage pouvant délimiter la zone de pâturage. La population de Kabo appelle à l’intervention des ONG nationales et internationales en vue de prévenir la crise alimentaire aigue si rien n’est fait dans la localité.
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