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Centrafrique : La sous-préfecture Boganangone menacée par la recrudescence de la maladie coqueluche
Publié le samedi 9 septembre 2017  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Une vue de la sous-préfecture Boganangone
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BOGANANGONE — Beaucoup d’enfant de moins de cinq ans dans les villages Békaghoumi, Djoumélé dans la sous-préfecture de Boganangone au sud du pays sont atteints de coqueluche. Information confirmée au RJDH par des sources hospitalières du district de Boda.

Plusieurs enfants font la crise de coqueluche dans un contexte de réactivation des formations sanitaires fermées du fait de la crise. Le plan de contingence de la maladie repose sur la volonté des partenaires pour faire face à cette maladie qui menace la vie des enfants. La coordination de la prise en charge se fait entre les responsables sanitaires et le comité de gestion pour barrer la route à cette maladie, mais beaucoup restent à faire.

Dr Rodrigue Romuald Elian Gayanzaoutou, chef du district sanitaire de Boda présente les pathologies dominantes de l’heure dans la région, «nous sommes en saison des pluies et les maladies qui prédominent dans la localité sont le paludisme, les infections respiratoires, les maladies diarrhéiques et la maladie de la peau. Grâce à l’appui des partenaires et des programmes nationaux de lutte contre les maladies, le district sanitaire a bénéficié des donations en médicaments ce qui a permis à la prise en charge gratuite des patients comme nous sommes en période de la gratuité des soins ciblés qui concerne les enfants de zéro à 5 ans, les femmes enceintes et les femmes allaitantes », a-t-il précisé.

Il a en outre ajouté que des dispositions sont déjà prises « le district sanitaire avec le comité de gestion et les autorités locales sont en train de mettre en place des stratégies de la prise en charge gratuite des indigents qui seront identifiés par les leaders communautaires notamment les maires et le comité des soins de santé primaire », a-t-il ajouté.

Dr Rodrigue Romuald Elian Gayanzaoutou a expliqué les raisons de la montée de coqueluche dans ces villages en ces termes : « la gratuité est l’un des facteurs de hausses de fréquentations dans les formations sanitaires. Par contre dans les contrées éloignées qui ne disposent pas de formations sanitaires, nous observons en ce moment une recrudescence de certaines maladies. Un fort taux d’infection respiratoire aigüe nous a été signalé à Békagoumi et à Djoumélé surtout dans la sous-préfecture de Boganangone ».

Les responsables sanitaires ont annoncé la réponse du gouvernement « on a vu que ces cas répondaient aux définitions opérationnelles de coqueluche. Des prélèvements ont été faits et envoyés à l’Institut Pasteur. Nous avons saisi la hiérarchie à travers le rapport. Une réponse est en train de se préparer au courant de la semaine prochaine. Une équipe viendra dans ces localités pour prêter mains fortes contres ces phénomènes » a-t-il précisé.

Le District Sanitaire de Boda est appuyé par l’ONG Alima et dispose de 27 formations sanitaires dont deux ne sont pas opérationnelles après la crise.
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