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Centrafrique : Réaction musclée de Kossimatchi au collectif des Avocats de Meckassoua
Publié le vendredi 22 septembre 2017  |  Corbeau News
Blaise
© Autre presse par DR
Blaise Didacien Kossimatchi, Porte-parole du Comité de soutien au Chef de l’Etat
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Les choses sérieuses ne semblent que commencer. Le 19 septembre dernier, un collectif de sept (07) Avocats constitué par le Président de l’Assemblée nationale dans son affaire d’accusation comme étant la tête pensante d’un mouvement de déstabilisation du pouvoir en place, a animé une conférence de presse à l’hôtel du centre à Bangui – occasion ayant permis d’annoncer à l’opinion nationale et internationale que Meckassoua a finalement porté plainte contre les Soutiens du Président de la République Faustin Archange Touadera. Ceci auprès du Doyen des juges avec constitution de partie civile. Comme à ses habitudes, Blaise Didacien Kossimatchi, Porte-parole du Comité de soutien au Chef de l’Etat, nommément cité par ce Collectif d’Avocats n’a pas tardé à réagir. Ci-dessous, sa déclaration qui a fuité, alors qu’il annonce une méga-conférence pour une prise de position à vive voix.
Centrafricaines, centrafricains, chers compatriotes,
Dans un point de presse organisé le 18 Septembre 2017, le collectif des avocats constitués pour défendre les intérêts de sieur ABDOU KARIM MEKASSOUA, Président de l’Assemblée Nationale comprenant :
Maîtres :
– Edith DOUZIMA
– Jérôme LAVOU
– Bruno GBIEGBA
– Guy DANGAVO
– Albert PANDA GBIANIMBI
– Fernand MANDE NJAPOU,
Ce collectif a jugé utile d’entretenir la presse et par delà l’opinion publique sur la plainte déposée au près du Doyen des Juges avec constitution de partie Civile contre moi-même KOSSIMATCHI, porte parole du Collectif de Soutien au Professeur Faustin Archange TOUADERA pour « injure, diffamation, outrage, dénonciation calomnieuse, incitation à la haine, à la violence, à la révolte, atteinte à la sureté intérieur de l’Etat, immixtion sans titre dans les fonctions publiques, association de malfaiteurs, j’en passe.
Ce collectif revient sur les faits en s’exprimant au conditionnel notamment s’agissant des mercenaires qui, je le rappelle sont bel et bien aux arrêts au Camp de Roux et sont d’ailleurs passés aux aveux sur leur recrutement par sieur MEKASSOUA ABDOU KARIM par le canal d’un intermédiaire en l’occurrence le sieur Amine Nassour ABDOULAYE lequel les a recrutés et leur a remis une avance de 500000 Fcfa par personne pour faciliter l’exécution de leur sordide et macabre plan de déstabilisation du régime et surtout l’élimination physique du Président de la République.
Je rappelle ici que cette affaire du Coup d’Etat n’est pas une invention de Monsieur KOSSIMATCHI !!! Je n’ai rien inventé et je n’ai aucunement nourri l’idée de nuire à qui que ce soit, sauf que je suis centrafricain, j’ai toujours milité politiquement avec des hauts et des bas dans mon parcours politique, mais jamais je n’ai comploté contre une quelconque autorité.
La plainte est adressée contre moi en ma qualité de porte parole du Comité de soutien au Président TOUADERA, c’est dire que les auteurs de cette plainte sont bien informés de mon engagement politique auprès du Président de la République et donc ils ne sauraient soutenir que le fait pour moi d’être un fonctionnaire de l’Etat m’interdit de m’exprimer sur des affaires qui concernent la vie de la Nation surtout lorsqu’il s’agit de faits aussi graves que celui d’un coup d’Etat.
Ma réaction est celle d’un citoyen engagé qui appelle à l’éveil de la conscience nationale pour conjurer toute tentative de déstabilisation de notre jeune démocratie mais surtout prévenir des velléités de ce genre.
Au demeurant, je ne suis pas le seul à m’être exprimé sur le sujet même si je suis celui-là qui est rentré dans les détails au vu des informations de sources très concordantes en ma possession.
Je vous renvoie à certaines sources :
– Le quotidien « Top Contact »dans sa parution du 8 Aout 2017 portant le N˚1676 qui titre à la une : l’identité des mercenaires qui veulent tuer TOUADERA désormais connue et dont la page 3 est consacrée à un article éloquent sur la question,
– Les réseaux sociaux ont largement abordé le sujet en apportant d’autres éclaircissements notamment le « CNC » Corbeau News Centrafrique.
Bref il s’agit d’un fait qui n’a pas laissé indifférent le centrafricain lambda qui s’interroge justement sur ce que veulent ces autorités assoiffées de pouvoir et qui dans leur folle course au pouvoir sont prêtes à s’allier avec le diable pourvu que l’objectif soit atteint et peu importe les dégâts collatéraux et autres dommages pour le peuple centrafricain.
Je trouve pour ma part indigne d’un responsable d’une institution républicaine de s’adonner à de telles manœuvres pour assouvir ses ambitions politiques. Les protagonistes sont là et j’attends comme tout centrafricain que la procédure qui suit son cours puisse révéler les tenants et les aboutissants de cette sordide affaire.
Je redis, au regard des informations en ma possession, surtout les déclarations des prévenus et les éléments contenus dans leur communication téléphonique, il est indéniable qu’une entreprise de déstabilisation du régime TOUADERA a bel et bien été mise en orchestre. Ce n’est pas KOSSIMATCHI qui accuse le sieur MEKASSOUA ABDOUKARIM d’en être l’instigateur mais ce sont les prévenus eux-mêmes qui le clament.
Sous d’autres cieux, ce haut responsable aurait démissionné de lui-même de ses charges pour permettre à la justice de faire toute la lumière sur la question et le laver de tout soupçon, mais comme le ridicule ne tue pas, ce sont les bourreaux qui font la loi en Centrafrique et le voila qui utilise l’Assemblée Nationale, une institution Républicaine, comme strapontin pour se couvrir.
Comment comprendre que le fameux point de presse ait été coordonné par le Vice Président de l’Assemblée Nationale, l’honorable ZINGAS alors que le premier concerné refuse depuis de se prononcer sur la question. Est-ce à dire que ce coup d’Etat était orchestré par cette institution contre l’Exécutif ? Le collectif veut certainement jouer le conflit institutionnel pour s’arroger le soutien des parlementaires que j’appelle une fois de plus à lever l’immunité parlementaire de leur Président pour lui permettre de répondre aux graves accusations qui pèsent sur sa personne et de faciliter le rétablissement de la vérité.
Le peuple a le droit de s’informer et notre mission, ma mission en tant que leader est de lui porter cette information.
Entre nous, on m’accuse moi KOSSIMATCHI d’être coupable d’injure, diffamation, outrage, dénonciation calomnieuse, incitation à la haine, à la violence, à la révolte, atteinte à la sureté l’intérieur de l’Etat, immixtion sans titre dans les fonctions publiques, association de malfaiteurs etc.
C’est juste triste. Triste parce que cela montre bien que nous sommes une société à part. Une société qui marche à l’envers et qui ne veut pas s’adapter aux changements de son époque. Une société où l’on doit applaudir quand le peuple souffre et est exposé à une grave menace. Une société où la justice ne doit sanctionner que les faibles.
Non je ne crois pas à ce schéma et j’ai confiance en la justice de mon pays. Nul n’est au dessus de la Loi comme le dit l’adage. Les pauvres exécutants qui croupissent derrière les barreaux ne sont que des exécutants, ils le disent à qui veut les entendre. Il faut pousser loin, les auteurs intellectuels de ce complot doivent être entendus et jugés.
Alors au lieu de protéger les bourreaux du peuple centrafricain, nos braves avocats qui n’ont évoqué aucun élément matériel pour parer aux accusations formulées contre leur client mais se sont plutôt fondus dans une élucubration et une littérature vide de contenu, feraient mieux de soutenir notre jeune et chancelante démocratie qui a besoin que tous les dirigeants des institutions de la République œuvrent avec engagement et honnêteté pour permettre le retour de la paix et de l’unité nationale, au lieu d’instiguer des complots qui ne vont que nous enfoncer davantage dans la crise que nous connaissons déjà.
L’assemblée Nationale déjà ternie par la méthode peu orthodoxe qui a permis le choix de ses dirigeants ne saurait être un sanctuaire pour des comploteurs qui se cachent derrière leur immunité pour mettre à genou les institutions républicaines au détriment des intérêts du peuple souverain premier.
Les jeunes, les victimes de toutes ces crises sont prêts à prendre leur responsabilité face à ce qui s’apparente à une tentative de les museler et de marcher sur le fragile équilibre chèrement acquis.
On peut mentir devant les hommes mais l’histoire finit toujours par rétablir la vérité et cette vérité nous la saurons tôt ou tard. Les soubassements des randonnées sous-régionales secrètes des députés VAKAT et ZINGAS finiront bien par se savoir.
Comme le dit ce proverbe latin « errare humanum est, sed perseverare diabolicum ». Ils se sont trompés, c’est humain, mais ils veulent persévérer dans l’erreur, c’est diabolique et le peuple ne l’acceptera jamais.
Vive la République,
Je vous remercie.
Fait à Bangui, le 19 Septembre 2017



Par : Fred Krock, CNC
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