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Centrafrique : remaniement ministériel, un virage à 180 degré du président Touadéra
Publié le mardi 26 septembre 2017  |  Corbeau News
Pr.
© Agence Centrafrique Presse par DR
Pr. Faustin Archange Touadéra lance l’Examen Stratégique National « Faim Zéro »
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Si en politique l’exactitude à remplir ses promesses est une des vertus les moins pratiquées dans le monde, mais faire des promesses sans avoir la volonté ou le pouvoir de les remplir c’est inévitablement une façon de tromper son peuple dixit David Augustin De Brueys. Le président Faustin Archange TOUADÉRA ignorait, lors de son accession à la magistrature suprême en mars 2016, que les promesses faites au peuple lorsqu’on vient d’accéder au pouvoir sont des engagements à respecter et à faire respecter que celles que l’on fait pendant les campagnes électorales. Pour preuve, il a fait un fait un virage à même vitesse en conservant Simplice Mathieu Sarandji et faire entrer les rebelles dans le gouvernement.

En sus des promesses de la rupture et développement faites au moment de sa compagne électorale que l’on le sait que pour le réaliser, que Donald Trump lui soit prêté son budget bisannuel, le président Touadéra miroitait les Centrafricains qu’ils auront un gouvernement exemplaire, sans possibilité pour les groupes armés d’y siéger s’ils ne se sont pas désarmés. « Désarmez-vous d’abord et on verra comment on pourrait s’asseoir ensemble pour discuter pour le pays ». Cette phrase de fermeté avait recueilli l’assentiment de ses compatriotes. Et c’était même l’argument principal avancé par certains proches du Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji pour défendre le caractère exclusif du gouvernement Sarandji 1.

Voilà 18 mois passés, les groupes armés font royalement leur retour dans le gouvernement de ce même Sarandji version 2 avec à la clé des postes ministériels non négligeables.

À quoi servent finalement les promesses si on n’est pas capable de les tenir ?

Pour l’entourage du Premier ministre, si le président Touadéra, multiplier des promesses, cela pourrait calmer les esprits. C’est pour cette raison qu’il multiplie des promesses.

« C’est une erreur politique que de faire des promesses » a fait savoir un homme politique centrafricain. Comme disait Épicharme, « la promesse est fille de l’erreur, et le dommage fils de la promesse ». Le fait pour le président Touadéra de multiplier des promesses, il abuse ainsi du serment qu’il a prêté devant le peuple centrafricain le 30 mars 2016.
Prenez garde !

Gisèle MOLOMA, CNC.
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