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Centrafrique : l’échec total de l’ONU
Publié le vendredi 6 octobre 2017  |  LeMonde.fr
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© Autre presse par DR
La Mission de l’ONU en Centrafrique peine à contenir l’avancée de groupes armés vers Bambari
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Les discours des responsables onusiens chargés du retour à la Paix en Centrafrique ne sont plus audibles par les Centrafricains,
Dans un pays où quart des citoyens est toujours réfugié à l’étranger ou déplacé interne, vivant dans des camps de fortune, l’ONU a perdu toute crédibilité. La MINUSCA avec ses 12 000 Casques bleus, ses moyens logistiques et opérationnels importants, n’est plus la bienvenue, sauf à Bangui où les commerçants, hôteliers, tenanciers de boîte de nuit et restaurateurs touchent le pactole. Il est vrai qu’en une semaine, certains responsables onusiens à Bangui, gagnent plus qu’un magistrat centrafricain en une année (4000 € annuel).
Après les propos inconsidérés du Secrétaire général de l’Onu chargé des affaires humanitaires, Stephen O’Brien, sur les “signes avant-coureurs d’un génocide”, Antonio Gutteres s’est réveillé de son profond sommeil. Il a dépêché, en urgence, Adam Dieng, le spécialiste en génocide. Lui-même s’est cru obligé de se rendre, fin octobre, dans ce pays qu’il devrait pourtant bien connaître en raison de ses anciennes fonctions. Il y a effectivement urgence, car l’Onu perd la main sur ce dossier révélateur de son impuissance, en dépit de ses importants moyens humains et financiers. En revanche, l’Union africaine pourrait bien posséder la clef pour mettre en oeuvre un processus de sortie de crise.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a rapidement fait adopter sa Feuille de route de sortie de la crise centrafricaine. La CEEAC, avec son Secrétaire général, le Tchadien Allam-Mi, appuie ces propositions qui ont aussi finalement été agréés par la France. L’ancien ministre des Affaires étrangères du président tchadien, Moussa Faki Mahamat, avec son conseiller spécial le professeur de droit mauritanien Mohamed El hacen ould Lebatt, ancien représentant de l’Union africaine à Bangui, connaît probablement le mieux les causes et les solutions pertinentes de la crise centrafricaines.
Moussa Faki Mahamat estime que, comme tant d’autres conflits africains, la solution ne peut venir que des Africains et, en l’espèce, des Centrafricains. Comme beaucoup d’observateurs, il pense que les projets établis dans les bureaux climatisés de New York, de Bruxelles ou de Paris, par des bureaucrates passant de la Papouasie Nouvelle Guinée à la République centrafricaine, sont inadaptés et inopérants.
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