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Centrafrique : Affaire Hôtel du centre, l’OCRB taxé de violation des procédures
Publié le mercredi 18 octobre 2017  |  RJDH Centrafrique
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Bangui – Deux semaines après l’arrestation par la police des personnes soupçonnées de vol à l’hôtel du centre, Me Manassé Namsenéï a accusé l’Office Centrafricain de Répression du Banditisme (OCRB) de violation des procédures judiciaires et la présomption d’innocence de son client ce 18 octobre à Bangui.

Trois personnes sont soupçonnées de vol à l’Hôtel du centre à Bangui, la police intervenue sur autorisation du DG a brutalisé les présumés voleurs. Deux semaines après la situation d’un détenu n’est pas au beau fixe et son avocat crie au scandale.

L’avocat du présumé auteur de disparition des effets, Me Aimé Césaire Manassé Namsénéï, a qualifié l’arrestation de Gustave-Fréderic Maraba d’arbitraire, « l’OCRB n’a pas respecté les procédures judiciaires. Mon client qui bénéficie de la présomption d’innocence a été séquestré et torturé. Nous avons intenté une action en justice après avoir rassemblé des documents de preuve » a-t-il expliqué.

Il a regretté que l’OCRB ait fait de l’abus policier et torture les usagers de la police « le samedi 7 octobre, la victime a été passé à tabac. Après la consultation médicale, le médecin chef adjoint de l’infirmerie du Camp Fidèle Obrou, Issa Boutoungara, a délivré un certificat médical d’incapacité provisoire de 21 jours. Ce qui explique que mon client a été torturé. L’OCRB est en violation avec les textes de la déclaration universelle des droits de l’Homme en son article 5 qui stipule que « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants » », a relevé l’avocat.

Ces cas décriés par l’avocat découlent de la disparition d’un téléphone et autres biens à l’hôtel du Centre à Bangui. L’intervention de la police était jugée brutale par les activistes des droits humains, sauf que ces faits ont été rejetés par les responsables de l’OCRB.
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