Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Centrafrique    Publicité
aBangui.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Centrafrique : La Minusca s’oppose à l’amnistie en faveur des auteurs des crimes
Publié le jeudi 19 octobre 2017  |  RJDH Centrafrique
Vladimir
© Autre presse par DR
Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca
Comment




Bangui — Dans un rapport de mi-octobre, la Minusca a recommandé au gouvernement de rejeter toute question d’amnistie sur les violations et abus graves des droits de l’Homme commis dans le pays. Recommandations faites lors de sa traditionnelle conférence de presse ce mercredi à Bangui.

Le rapport de la Division des droits de l’Homme a été rendu public dans un contexte d’affrontements entre les fractions de la coalition Séléka dans les préfectures de la Ouaka et de la Haute Kotto peu avant l’arrivée du secrétaire général de l’ONU dans le pays.

Ce rapport indique que des graves violations et abus des droits de l’Homme et des violations généralisées du droit international humanitaire ont été commis dans le centre et le centre-est du pays entre le 21 novembre 2016 et le 21 février 2017. Ces violations et les abus documentés sont entre autres, « des meurtres, des blessures, des enlèvements, des viols, des dénis de soins médicaux et d’assistance humanitaire, des expropriations et des destructions de propriétés ainsi que des restrictions de la liberté de circulation sont attribués au FPRC et l’UPC» peut-on lire dans le document.

Selon les statistiques de la Division des Droits de l’Homme de la Minusca « au moins 133 civiles dont 82 hommes, 16 femmes, 10 enfants et 25 personnes d’âge et de sexe inconnus ont été tués. La DDH a pu attribuer 111 de ces meurtres vérifiés à l’UPC et 22 à la coalition du FPRC » a indiqué la Minusca.

Le Porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro, appelle le gouvernement à ne pas mettre dans le programme la question de l’amnistie devant toutes ces formes de crimes commis dans le pays, « dans ce rapport il est recommandé au gouvernement qu’il n y est pas d’amnistie aux auteurs de ces crimes. Et le rapport recommande également à la communauté internationale de renforcer le financement de l’opérationnalisation de la Cour Pénale Spéciale, puisse que cette cour est très importante pour lutter contre l’impunité en RCA » exige la Minusca.

Adama Dieng conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies lors de sa rencontre avec Mathieu Simplice Sarandji se sont convenus sur la question et la position du gouvernement reste celle du forum de Bangui même si les groupes armés siègent au gouvernement.
Commentaires


Comment