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Centrafrique : le gouvernement dit non à une marche syndicale pour revendiquer des arriérés de salaires
Publié le samedi 21 octobre 2017  |  Xinhua
Simplice
© Autre presse par DR
Simplice Mathieu Sarandji, Premier Ministre.
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Le gouvernement centrafricain a réfuté une requête des responsables syndicaux qui désirent organiser une marche pacifique vendredi afin d'exprimer ouvertement leur mécontentement par rapport à la réticence des autorités à leur verser deux mois d'arriérés de salaire, a appris jeudi Xinhua auprès du ministère de la Sécurité publique, Henri Wanzet Linguissara.

Selon M. Linguissara, la République centrafricaine (RCA) est encore fragile surtout que de nombreuses armes sont encore en circulation. Il allègue que les informations en sa possession montrent que "des instigateurs qui s'attendent à mettre le pays à feu et à sang, à travers des actes de vandalisme, se cachent derrière cet événement".

Il a illustré ses propos en faisant allusion à une manifestation d'élèves revendiquant la veille des table-bancs et qui s'est terminée par l'exigence du départ du proviseur. Les élèves se seraient servis, d'après ses termes, de cailloux et les forces de sécurité intérieure ont intercepté parmi les manifestants deux kalachnikovs dont les chargeurs ont été précipitamment emportés.

De ce qui précède, il a mis en garde les manifestants qui seront responsables de troubles à l'ordre public devant les juges.

Lui emboîtant le pas, le procureur de la République, Laurent Legande, craignant un débordement, annonce que les organisateurs seront "entièrement responsables en outrepassant les interdictions gouvernementales.

A la veille de la rentrée des classes comptant pour l'année scolaire 2017-2018, les syndicats avaient saisi l'occasion pour réclamer le paiement de deux mois de salaires représentant les arriérés de mars et avril 2013, correspondant aux arriérés à mettre sur le dos du chef rebelle Michel Djotodia Am Non Droko, qui venait de conquérir le pouvoir. Seulement des pourparlers entretenus directement par le premier ministre centrafricain Simplice Mathieu Sarandji ont permis aux autres formations syndicales de mettre de l'eau dans leur vin. Le Groupement syndical des travailleurs de Centrafrique (GSTC) est resté droit dans ses bottes.
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