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Centrafrique : Deux éléments du MPC soupçonnés de viol sur une femme à Bang dans le nord du pays
Publié le mardi 24 octobre 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Des hommes armés à Batangafo
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BANGUI - Une femme d’une trentaine d’années a été violentée et violée par des hommes armés à Bang dans le nord-ouest du pays.

L’acte attribué au MPC d’Alkatim ce 16 octobre selon des sources concordantes jointes par le RJDH.

Les violences sexuelles sont utilisées comme arme puissante par les groupes armés dans les zones en conflit. Les accusations de viol contre les éléments du MPC interviennent dans un contexte de violence armée à Bocaranga, Ngaoundaye où le pays s’apprête à recevoir le secrétaire général de l’ONU Antonio Guteres ce 24 octobre.

Père Aurelio Gazzera témoigne les faits qui se sont passés à Bang « le lundi 16 Octobre à 23h45 deux hommes armés du mouvement MPC ont fait leur irruption dans la maison de monsieur Innocent. Ils l’ont demandé de l’argent, il leur a répondu qu’il n’en a pas. Un élément l’a giflé. En voyant l’autre qui fonce pour entrer dans la maison, se fraie le passage pour sortir en renversant l’autre et il s’est enfui. Tôt le matin, sa femme lui a raconté qu’elle a été violentée et violée par ces deux éléments », a expliqué le prélat.

La Commission épiscopale Justice et paix saisit du dossier se dit choqué « le mardi, la victime et son mari se sont rendus à Ngaoundaye pour que la femme soit dépistée. Informé de l’acte, le major l’a demandé de revenir dans trois(3) mois. Après avoir été enregistré par la Commission Episcopale Justice et Paix. La voiture de la maison des prêtres, l’a ramené à Bang pour la présenter au lieutenant du contingent Camerounais de la Minusca basé à Bang. Ce dernier a été informé du viol perpétré par les deux Séléka », conclu-le religieux.

Au moment où nous mettons sous presse cette information, nous ignorons la prise en charge psycho-sociale de cette femme après un appui de la Commission Épiscopale. Il est encore difficile d’entrer en contact avec les éléments ou leurs leaders pour leur version des faits.

La violence sexuelle contre cette femme augmente le nombre des survivantes de VBG dans les zones contrôlées par les groupes armées.
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