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Centrafrique : Aristide Brian Reboas plaide pour l’implication de l’Assemblée nationale dans le dossier des FACA
Publié le mercredi 1 novembre 2017  |  RJDH Centrafrique
Aristide
© Autre presse par DR
Aristide Briand Reboas ,président du Parti Chrétien Démocrate (PCD).
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BANGUI - Aristide Briand Reboas a estimé qu’il est l’heure pour l’Assemblée nationale de se saisir du dossier des FACA et appelle à la création d’un conseil national de sécurité. Position exprimée dans une interview exclusive accordée au RJDH ce 31 Octobre à Bangui.

La position du leader du parti chrétien démocrate intervient quelques jours après le passage d’Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, lequel s’est aligné sur la trajectoire du gouvernement au sujet du redéploiement des FACA. Même si le secrétaire général des Nations Unies n’a pas clairement évoqué la levée des sanctions sur les armes en République Centrafricaine, Aristide Briand Réboas qui salue la venue de Guterres se dit convaincu de la levée de l’embargo d’ici janvier 2018.

Alors que Faustin Archange Touadera annonce la collaboration prochaine entre les forces de défense et les casques bleus, Aristide Briand Réboas souhaite quant à lui un état-major unique avec où les FACA assurent le leadership militaire « j’ai toujours dit depuis le début que la conception de cette force devrait permettre la mise en place d’un état-major avec nos experts militaires et la mise en commun de secret des opérations » a-t-il réitéré.

Loin d’être un dialogue sur la question sécuritaire, il a appelle l’Assemblée nationale à l’action pour une solution sécuritaire structurelle et durable « c’est ici l’occasion pour l’Assemblée nationale de se saisir de la question. Il est d’autant plus pour le pays d’instituer un Conseil National de Sécurité. Il doit y avoir un espace où les élus, les leaders politiques et le président de la République peut créer un comité de réflexion en y conviant les Nations Unies pour élaborer ensemble le plan de sécurité. C’est en cela qu’on peut s’en sortir » a-t-il suggéré.

L’idée de mettre en place un conseil national de sécurité intervient dans un contexte de fragilité de la mission onusienne dans le pays, laquelle justifie la demande d’augmentation d’effectif des contingents militaires de 900 hommes.


JEAN FERNAND KOENA LE 31 OCTOBRE 2017
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