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« La fondation J’ai rêvé » enregistre les témoignages de victimes
Publié le vendredi 3 novembre 2017  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
« La fondation J’ai rêvé » enregistre les témoignages de victimes
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L’organisation « La fondation j’ai rêvé », a organisé au mois de septembre dernier, une campagne d’enregistrement des survivantes des Violences Basées sur le Genre. Cette activité est organisée pour collecter les attentes de ces personnes.

Cette campagne a été faite à Bangui par les agents de la fondation j’ai rêvé. De nombreuses survivantes se sont confiées. Elles ont pour l’essentiel réclamé justice et réparation pour des dommages subis.

Une fille d’une vingtaine d’années a expliqué avoir été violée par des hommes vers PK11, à la sortie nord de Bangui alors qu’elle faisait des courses pour son grand frère. Cette dernière souhaite que ceux qui l’ont violée puissent payer de leurs actes, « l’acte s’est passé vers PK 11 a la sortie nord vers 18 h. Ils étaient trois jeunes hommes sur moi. J’ai été envoyée par mon grand frère pour récupérer un pneu en réparation chez un pneumatique. Chemin faisant trois hommes en armes m’ont surprise et ils m’ont violée. Je suis tombé enceinte à la suite de cet acte. Apres le forfait j’ai été rejetée par mon grand frère », explique-t-elle avant de réclamer justice, « mon soucis c’est que la justice les punit pour que je sois soulagée de tout ce que je porte pour l’instant », confie-t-elle.

Une femme violée à Moungoumba lors de la crise s’est aussi confiée. Actuellement à Bangui, elle dit ne pas arriver à surmonter ce forfait, « c’était en plein crise. Mon mari et moi, étions dans ce village. Nous étions tombés dans la main des Seleka. Mon mari a été torturé et moi je suis devenue leur esclave sexuelle et aussi la cuisinière des troupes. C’est quand ils nous ont envoyés pour chercher de l’eau qu’on a profité pour fuir» a-t-elle expliqué.

Les mineures ne sont pas épargnées par le phénomène VGB. Une fillette de 7 ans a été violée par cinq hommes armés à Bouca dans la préfecture d’Ouham, « quand la crise a déclenché à Bouca, nous étions dans la maison. Subitement les hommes armés ont défoncé notre porte. Du coup ; ils ont assassiné mon père et ma mère alors enceinte. Et finalement ils m’ont violée. Apres avoir abusé de moi, j’étais tombée en syncope. J’étais réanimée plus tard par les éléments de la Croix Rouge » a-t-elle confie.

La crise qu’a connue la République Centrafricaine depuis 2013, a entrainé plusieurs cas de violences basées sur le genre. Des organisations de défense des droits de l’homme sont désormais à pieds d’œuvre pour édifier les victimes sur la question de justice et réparation.
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