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Bientôt un guide de prise en charge des victimes des VGB en milieu scolaire
Publié le vendredi 3 novembre 2017  |  RJDH-Centrafrique
Centrafrique
© Autre presse par DR
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Ce document en cours de réalisation a connu la participation du RESOLEP, du Cercle des Théologiennes et des experts du ministère de l’Education Nationale. Ceux-ci se sont regroupés dans un groupe d’experts et y travaillent afin de produire le document final dans le cadre du projet de partenariat stratégique financé par Cordaid. C’est le nœud de notre entretien avec Constantin Bria, chef de projet au RESOLEP.

RJDH: Bonjour Constantin Bria

Constantin Bria : Bonjour Juvénal

RJDH: Votre ONG Resolep a contribué à l’élaboration d’un guide de prise en charges des VGB en milieu scolaire qui est en cours de validation. Pourquoi cette initiative ?

CB : Vous savez partout en Afrique et particulièrement en République Centrafrique, il y a des cas de VBG qui se commettent mais c’est comme-ci cela est devenu quelque chose de normal. Il n’y a pas de mesure de répression, il n’y a pas de mesure de correction, et on n’intervient pas assez dans ce domaine. C’est pourquoi le Resolep à travers la plateforme plaidoyer et lobbying soutenue par Cordaid avec la participation des ONG comme Cercle et la cellule de lutte contre les VBG du ministère de l’éducation nationale, a pris cette résolution de rédiger un guide de prise en charge des enfants victimes des VBG en milieu scolaire. Voilà pourquoi ont pris cette initiative. Le travail a été d’abord remis à une équipe qui a produit un draft zéro ; et ce même travail a été remis à une autre équipe autonome qui va l’expertise et qui va contribuer et c’est après la contribution qu’on ira vers la validation de ce document.

Vous voulez donc dire par là que le document se trouve toujours au niveau du ministère de l’Education Nationale?

CB: Non ce n’est pas au ministère de l’Education nationale. C’est au niveau des experts qui sont composés aussi des cadres du ministère de l’Education nationale.

En parlant de vos apports, vous êtes sur le terrain pour faire des interviews avec les victimes, dites-nous ce que vous avez constatés ? Et qu’avez-vous proposé comme réponse ?

CB: Beaucoup de travaux ont été faits par nous et les autres en présence des élèves dans différentes écoles de Bangui. Il y a des cas de violences entre les élèves eux-mêmes, il y a des cas de violences entre les enseignants eux-mêmes, il y a des cas de violences entre les enseignants et les élèves et inversement entre élèves et enseignants. C’est pour réglementer tout cela qu’on est arrivé à l’élaboration de ce guide.

Cette violence peut-être verbale ou physique, des châtiments corporels, cela peut-être psychologique, les insolences et autres, cela peut-être économique, lorsqu’on exige aux enfants des sous à travers des notes, des sous pour des polycops, etc. On sait bien que ces enfants ne travaillent pas, tout cela, c’est des formes de violences. Il y a aussi des élèves qui frappent des enseignants. C’est ce qu’on a pu constater sur le terrain, des témoignages de ces enseignants et aussi de ces élèves.

RJDH: Qu’allez-vous proposer aux acteurs de la rédaction de ce guide et aussi aux victimes ?

CB: Ce qui est important c’est de finaliser ce guide. Une fois que le guide sera finalisé, une fois que le guide sera validé, on va procéder à sa dissimilation en présence des utilisateurs. A ce niveau on entrera dans la phase opérationnelle.

Je pense qu’aujourd’hui, la République Centrafricaine avec toutes les crises enregistrées, a besoin d’une orientation en matière des Violences Basées sur le Genres qui constituent un phénomène quu peut nous échapper si on ne fait pas attenstion. Ce guide tombe à point nommé pour aider dans la lutte contre les diverses formes de violences que la société connait aujourd’hui. Nous sommes fiers d’avoir participé à l’élaboration de ce guide qui, e, fait est une réponse à la réalité que nous imposent les conflits depuis des années. Il faut que tout le monde se l’approprie pour le bien de la société centrafricaine dans son ensemble.

RJDH : Monsieur Constantin Bria, merci d’avoir accepté de répondre à nos questions.
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