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Maintien de la paix en Centrafrique: l’envoi de casques bleus supplémentaires en examen
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  Cameroon-tribune.cm
Antonio
© Autre presse par DR
Antonio Guterres,Secrétaire général des Nations Unies.
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Le Conseil de sécurité étudie depuis lundi le rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de retour d’une mission sur le terrain.

Antonio Guterres a porté lundi sur la table du Conseil de sécurité son rapport sur la situation dans en République centrafricaine, quelques jours après sa visite dans ce pays. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) fait état d’une détérioration croissante de la situation sécuritaire et humanitaire. Le document parle de près de 600 000 personnes déplacées et près d’un demi-million de réfugiés dans les pays voisins. Devant la gravité de la situation, le patron de l’ONU sollicite 900 soldats supplémentaires en appui aux 10 250 hommes déjà sur place en République centrafricaine. D’après M. Guterres, avec ces troupes additionnelles, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), sera plus flexible en vue d’un meilleur déploiement des casques bleus dans les zones à risque.
Mais, le rapport du secrétaire général est loin de faire l’unanimité au sein du Conseil de sécurité. En effet, les Etats-Unis se montrent fermement opposés à toute augmentation de troupes en faveur de la mission onusienne en République centrafricaine. Bien au contraire, Washington qui a exigé et obtenu la réduction de l’enveloppe destinée aux opérations de maintien de la paix, se dit plutôt favorable pour leur réduction. Alors que l’Italie qui assure la présidence tournante de cette institution onusienne tente de rassurer quant aux négociations en cours en vue d’un consensus autour de la question. Mais, Antonio Guterres campe sur sa position, se référant à la réalité sur le terrain. Dans un entretien accordé à Radio France Internationale (RFI) en octobre dernier, il a laissé entendre que ce conflit est une «crise dramatique, une crise oubliée». «La Centrafrique est très loin des attentions de la communauté internationale. Le niveau de souffrance du peuple, mais aussi les drames subis par les humanitaires et les forces de maintien de la paix, méritent une solidarité et une attention accrues», a estimé le secrétaire général de l’ONU.
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