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Centrafrique : Les activités du marché et de la gare routière perturbent l’éducation des élèves à l’école Pétevo
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Ecole Pétévo
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Bangui — Les activités pédagogiques à l’école Pétevo dans le 6e arrondissement à la sortie de Bangui sont fortement perturbées par la nuisance sonore, sa proximité avec le marché rend l’environnement scolaire inadéquat pour les élèves et les enseignants. Une situation préoccupante pour la commune du 6e arrondissement et les responsables qui escomptent une solution palliative.

La crise de 2013 ayant motivé le déplacement massif des commerçants du Km5 vers Pétevo a favorisé la concentration des activités mercantiles au marché Pétevo avec un débordement constaté autour de ladite école. A cela s’ajoute la gare routière située à 80 m de l’entrée de cette école. Les commerçants à la sauvette qui vendent sous les vérandas de l’école si y a intempérie. Ces faits sont contraires aux dispositions de l’arrêté ministériel sur les écoles dans le pays.

La Mairie du 6e arrondissement est consciente de la situation et fait face à un comportement récidiviste des vendeurs. « Nous avons dégagé la devanture de cette école l’année passée, en collaboration avec la police, nous avons repris le travail en cette nouvelle rentrée scolaire », a dit Sosthène Chef, conseiller municipal à la mairie du 6e arrondissement.

Si la nuisance sonore rend distrait les enfants, sa persistance rend familier les élèves qui s’efforcent à s’habituer au phénomène qui mine leur éducation tel que son envahissement par un marché de fortune et des klaxons incessants des engins roulants qui sont aussi à l’origine de plusieurs cas d’accidents.

Bonaventure Doumba, directeur de l’école Pétevo n’a que les yeux pour constater les faits gênants. « Ces vendeurs se mettent même sous les vérandas au moment où les enfants sont dans la classe », s’est-t-il plaint.

Son collaborateur décrit une situation insupportable « cette situation est aggravée par l’absence de portail à la clôture de cette école. On pouvait y entendre d’énormes bruits venant de l’extérieur quand on est dans la salle de classe. Vraiment, ces vendeurs perturbent les cours que nous dispensons aux enfants », a renchéri un instituteur que nous avons rencontré.

Selon les informations du RJDH, une gare serait aménagée au PK9 à quelque km de là, entretemps, la police du 6e arrondissement se bute elle aussi au comportement réfractaire des commerçants qui s’installent anarchiquement. Mais le commissaire de police reste néanmoins optimiste « nous allons travailler pour que ces derniers regagnent cette gare », a dit Rufin Wilybiro commissaire de police.

Le travail de la police est superbe et apprécié par les usagers et les parents d’élèves mais le constat de cet officier de police laisse à réfléchir sur son caractère viable « à chaque fois que nous dégageons les vendeurs devant cette école, une fois que nous sommes partis, ils reprennent leurs places », a dit le commissaire Rufin Wilybiro. Cette perturbation est un casque-tête chinois ajouté à cela, la délocalisation d’une partie des élèves du lycée Fatima à l’école Pétévo, ce qui cause les disparitions des tables-bancs.

Au commissariat du 6e juxtaposé à l’école Pétevo on peut voir des kiosques faisant objet de contentieux que la police a stocké dans ce commissariat. Dans tous les cas, la solution reste celle du déguerpissement. Mais comment ?

A cette question, la Police et la municipalité optent pour une solution négociée alors que le staff managérial de l’école opte pour un déguerpissement forcé. Ecole Pétevo, un choix entre la protection des affaires, secteur informel et l’éducation des enfants.
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