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Centrafrique : Les ex Séléka mécontents de l’assassinat du chauffeur du CICR débarquent aux Mbrés
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
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Bangui — La présence des hommes armés attribués aux Séléka est signalée au village Hassène, situé à 32 km des Mbrés au nord du pays. Des sources indépendantes parlent de tension liée à l’assassinat de Youssouf, chauffeur du CICR tué la veille par les hommes armés.

Ces hommes armés sont entrés dans la ville des Mbrès à bord d’au moins vingt et huit(28) motos. Ils viendraient, selon des informations du RJDH de la ville de Ndélé d’où est originaire le conducteur du CICR tué deux jours plutôt. Cette arrivée massive inquiète la population qui craint la détérioration du tissu sécuritaire et du vivre ensemble encore fragile dans la localité.

Contacté par le RJDH depuis la ville des Mbrès un habitant qui a requis l’anonymat voit en cette présence des hommes armés, un regain de violences armées qui découle de l’assassinat du 4 novembre comme l’indique ce témoin, « ils étaient arrivés à grand nombre soit trois (3) personnes par moto en provenance de la ville de Ndélé. Les habitants sont angoissés et ont fui dans la brousse. Ils ont déclaré que quelque que soit les conditions, ils vont venger la mort du conducteur du CICR qui est un musulman. Avec l’allure où vont les choses il faut s’attendre au pire », a-t-il lâché.

Cette peur est partagée par les autorités locales qui ont aussitôt convoqué une réunion d’urgence de paix et de sécurité réunissant les responsables Séléka et la Minusca et le Pierre Ousmane, président de la délégation spéciale près la commune des Mbrès de rappeler à l’ordre en ces termes « l’assassinat n’a pas eu lieu dans chez nous ici aux Mbrés. Donc ce que ces hommes en armes venus de Ndélé projettent faire risque de briser l’élan que nous avons maintenant, celui du retour de la paix et la poursuite de l’année scolaire. J’appelle les forces de la Minusca à garantir la sécurité et à protéger la population civile » a indiqué Pierre Ousmane.

Le CICR, contacté par le RJDH n’a pas souhaité commenter le mouvement des groupes armés.

La ville des Mbrès dans la préfecture de la Nana-Gribizi fait partie des villes les plus touchées par la crise centrafricaine. L’assassinat du conducteur du CICR dans cette préfecture porte à 13 le nombre des humanitaires tués depuis 2017.
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