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Centrafrique : aux députés d’apporter assistance à des établissements scolaires
Publié le samedi 11 novembre 2017  |  Xinhua
L`Assemblée
© Autre presse par DR
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Devant le dénuement des établissements scolaires dans leurs circonscriptions électorales, des députés des villes centrafricaines ont procédé à des réparations sur les bâtiments et offert des kits scolaires, à leurs propres fonds.

A Bossembélé (ouest), le député Jean-Paul Bervy Tézawa a doté trois écoles villageoises de tableaux. En outre, il a offert 60 tables-bancs au lycée de Bossembélé au sein duquel sont inscrits plus de 900 élèves. Malgré ce don, deux salles de classe du lycée ne disposent encore pas de tables-bancs en dépits des multiples alertes du proviseur auprès des autorités du département de l'Education nationale.

A Damara (nord-ouest), le député Nali Mamadou a fait souder toutes les portes métalliques défectueuses du lycée de Damara. Tout comme son collègue de Bossembélé, il a fourni à des écoles villageoises des tables-bancs, des manuels scolaires, des boîtes de craie, etc. Il a même pris sur lui les émoluments des enseignants vacataires.
Avec les nouvelles donnes centrafricaines, ce sont les parlementaires qui se chargent de l'investissement public, sur fonds propres, à travers la construction des marchés, la réparation des ponts, la dotation des écoles en kits scolaires, l'équipement des centres de santé en ambulance, etc.

Trop souvent, les fonctionnaires et agents de l'Etat refusent de rejoindre leurs nouveaux postes d'affectation parce que le gouvernement a unilatéralement supprimé "les réquisitions de transport". Ce sont des titres leur permettant, eux et les membres de leur famille, de rejoindre les nouveaux postes d'affectation. Ces titres sont généralement réglés aux transporteurs par le trésor public. Seulement, les fonctionnaires qui rejoignent leur poste le font à leurs propres frais.
A presque deux mois après la rentrée officielle des classes comptant pour l'année 2017-2018, rien n'est fait dans la préfecture de la Vakaga (extrême nord-est), où le président centrafricain s'était rendu le 2 novembre dernier. Les 45 enseignants des établissements primaires qui y sont affectés n'ont pas encore rejoints leur poste. Les maîtres-parents les attendent pour les organiser administrativement.

La situation de la Vakaga est d'autant dramatique car la région n'est accessible que six mois durant la saison sèche. Il ne faut pas perdre de vue l'insécurité et l'état de dégradation très avancé des routes. En saison de pluie, l'accès dans la zone est aéroporté, à cause des zones marécageuses. Cela devra également durer six mois. Les enseignants n'ont pas assez de ressources pour voyager, eux et les membres de leur famille, en avion.
Aussi, les fonctionnaires et agents de l'Etat ne sont pas d'accord avec le gouvernement à cause de la suppression tacite des fonds destinés à l'assistance sociale en cas de décès. La loi des finances a prévu qu'en cas pareil, le ministère de tutelle du fonctionnaire ou de l'agent de l'Etat décédé fournit un cercueil et la somme de 200.000 francs CFA (354 dollars) pour les manifestations funèbres. Ce qui n'est plus le cas, poussant les familles et les collaborateurs des personnes décédées à se débrouiller.
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