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La Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme avec le CNDHLF et les représentants des Victimes
Publié le lundi 13 novembre 2017  |  RJDH Centrafrique
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Dans le cadre du Partenariat stratégique, lobbying et plaidoyer la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH), le Comité national des droits de l’homme et la liberté fondamentale (CNDHLF) et les représentants des associations des victimes ont échangé sur le rôle du CNDHLF, l’information, l’accès à la justice et la réparation. La rencontre a eu lieu le 2 Novembre à l’hôtel Somba, à Bangui.

Cette rencontre est organisée après la création de la CNDHLF par le gouvernement centrafricain, avec comme mission principale, l’écoute des victimes de la crise qu’a connue le pays.

Alain Kizinguéré, Secrétaire général adjoint de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) justifie la tenue de cette réunion de haut-niveau en ces termes, « il était important d’organiser cette rencontre entre les responsables des victimes et les commissaires du comité national des droits de l’homme et la liberté fondamentale qui doivent s’imprégner de la situation des victimes pour leur permettre de s’approprier des tâches qui les attendent et cela a été une occasion pour les victimes de faire des témoignages pertinents sur les questions de l’accès à la justice, de réparation et de réconciliation ».

Annette Priscilla Ouango membre du Comité national des droits de l’homme et la liberté fondamentale (CNDHLF) salue l’initiative de la LCDH « nous remercions la ligue centrafricaine des droits de l’homme qui nous a permis d’échanger avec les responsables des associations des victimes, pour toucher du doigt les réalités relatives à la situation des personnes affectées par les multiples crises traversées par la Centrafrique» a-t-elle précisé .

Elle revient sur La question de réparation en déclarant « suite aux différentes présentations et témoignages faits par les victimes, nous avons pris bonne note et nous sommes attentifs. Une fois en commission nous allons réfléchir pour voir comment approcher ces victimes pour faire des lobbyings auprès du gouvernement et des partenaires indiqués pour voir comment il peut y avoir réparation puisque la première mission de la commission est l’écoute des victimes ». D’après elle, la CNDHLF a encore des difficultés à franchir pour l’exécution de sa mission, « notre gros souci aujourd’hui, ce sont les moyens d’action. Nous sommes en train de faire un plaidoyer pour solliciter des outils qui permettront la mise en œuvre de la mission qui nous a été confiée. Donc nous espérons que petit à petit, nous mettrons notre machine en marche pour écouter les plaintes qui viendront de part et d’autres, et qui nous permettront de diligenter des enquêtes pour la véracité des faits tout en respectant la loi de la mise en place cette commission » a conclu Annette Priscilla Ouango Commissaire à la CNDHLF.

La traduction des bourreaux devant la justice et la réparation constitue les préoccupations majeures des victimes.
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