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Centrafrique : Cour Pénale spéciale, les partenaires menacent de suspendre leur aide.
Publié le jeudi 16 novembre 2017  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Une cour pénale spéciale en Centrafrique
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En politique, la franchise vaut mieux que le mensonge. Mais le régime touadérateur aux affaires depuis mars 2016, opte pour le mensonge et la tricherie, comme mode de son fonctionnement. Conséquence, les partenaires œuvrant pour asseoir l’impunité en Centrafrique tout en misant sur une juridiction appelée Cour Pénale spéciale que le gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji tente plus ou moins de la politiser, menacent aujourd’hui de suspendre leurs aides et appui après avoir buté à un mur des tricheurs et menteurs qui ne veulent pas la vérité.
Alors que les choses tendent de s’avancer au rythme d’un chameau bien chargé, l’instinct premier du gouvernement Sarandji est de prendre le dessus par tous les moyens légaux ou illégaux. Le but, d’après les sources bien renseignées, c’est de politiser la Cour pour régler, disent-ils, les comptes de certains leaders. Constatant le double jeu répété du gouvernement sous la manivelle du président Touadéra, les partenaires menacent de cesser tout financement à la CPS.
L’histoire de mécontentement remonte dans la manière de recrutement des Officiers de police judiciaire connus sous l’acronyme des OPJ.
D’après nos informations, la liste des OPJ retenue par le comité mis en place pour faire concourir et retenir ces futurs OPJ A été retouchée selon la volonté du président Faustin Archange Touadéra et de son Premier ministre simplice Mathieu Sarandji . D’après ces sources, les raisons évoquées pour truquer le résultat sont entre autres la présence sur la liste de plusieurs policiers et gendarmes issus de la seule ethnie Yakoma.
Une source proche de la CPS affirme qu’en remontant la compétence de la Cour en 2002, le couple Touadéra-sarandji craint leur mise en examen dans des affaires criminelles qu’ils ont dû prendre part activement avec François Bozizé en leur qualité du Premier ministre et Directeur de cabinet.
« Même le Président de l’Assemblée nationale Karim Méckassoua craint d’être mis en cause pour sa participation aux crimes commis par les lieutenants de François Bozizé et de son fils Francis Bozizé dans le mouvement de leur rébellion de 2002 2003 » conclut cette source sous couvert de l’anonymat.
Pendant que les partenaires sont en train de demander des explications au gouvernement, celui-ci fait sortir rapidement un décret pour entériner leur choix et organise dans une précipitation à la croisière, la cérémonie de prestation de leur serment. Ce qui irrite les partenaires qui ont annoncé de ne plus financer la Cour si le gouvernement ne revient pas sur sa décision.
Les Nations Unies estiment pour sa part que tant que le gouvernement n’est pas revenu sur la précédente liste, la communauté internationale risquerait de suspendre sa Coopération avec la CPS.
Voilà la réalité des choses qui entourent le dossier CPS qui traîne encore et encore.
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