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Centrafrique : Ouverture à Bangui de la deuxième session de l’académie centrafricaine de presse
Publié le lundi 20 novembre 2017  |  RJDH-Centrafrique
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© Autre presse par DR
Mme Marie Noëlle Andé Koyara, Ministre d’Etat en charge du Développement Rural
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BANGUI — Cinq mois après la première session, l’académie centrafricaine de presse ouvre sa deuxième session ce 20 novembre à l’hôtel Ledger Plazza à Bangui. Objectif, renforcer la capacité managériale des organes de presse à booster l’économie des médias en travaillant selon les règles de l’art avec les entreprises. Une initiative portée par Laurent Foucher PDG de Groupe Télétel.

Cette session mobilise les professionnels des médias et les étudiants des Sciences de l’information et de la Communication de l’Université de Bangui. Elle intervient dans un contexte de baisse significative des annonces liées par le découragement des annonceurs, mais aussi par la montée des réseaux sociaux qui bousculent un peu les sources de financement des médias traditionnels. Ce coup de pouce du groupe Télétel est lancé alors que Télécel active des sites alimentés par l’énergie solaire dans 13 villes à l’intérieur reprend du pays.

La conviction de Laurent Foucher, PDG du groupe Télécel se résume en quatre points, selon Richard Werly, correspondant permanent à Paris du journal suisse « Le temps ». « L’information est une donnée de base dans un pays en transition, car la peur, l’angoisse se nourrit lorsque l’information n’y est pas. Vous en êtes l’acteur. Ensuite, l’information est un partenaire nécessaire d’une société de téléphonie. Le pays est encore très loin de connexion qu’on connait ailleurs mais à l’avenir, il faut du contenu. La télécommunication et l’information sont liées. Le pétrole de demain sera l’information », a-t-il expliqué avant de poursuivre en disant que « l’information peut être dangereuse lorsqu’elle porte de désinformation, elle ne tue pas mais peut porter des situations de chaos. Attention à la désinformation », a-t-il mis en garde.

Un journalisme positif qui n’annihile pas l’esprit critique du journaliste comme un vecteur important pour drainer les financements des entreprises de presse, « le journaliste doit à un moment donné se poser des questions sur les opportunités de l’information et l’esprit critique. Qu’est- ce que je pense de ce que je viens d’écrire ? » A développé Dominique Gerbaud, journaliste de la Nouvelle République du Centre.

Marie Noëlle Koyara, ministre de la Défense plaide pour un professionnalisme vrai et réel des médias en faveur de sortie de crise. « Si on veut aller loin, il faut investir dans les hommes », a indiqué la ministre pour saluer l’initiative. « Vous avez un pouvoir mais il faut savoir l’utiliser. Autant on veut vous valoriser à travers un atelier, je vous appelle à toutes raisons gardées à donner des informations vraies, vérifiables », a-t-elle exhorté.

Une conférence animée par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera est attendue samedi prochain pour clôturer cette deuxième session.
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