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Migration : Des Centrafricains réfugiés au Niger seront évacués en France
Publié le mercredi 22 novembre 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
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Bangui – Des ressortissants centrafricains figurent parmi les personnes auditionnées par l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides (OFPRA) en novembre et octobre 2017 au Niger et au Tchad. La France est prête à recevoir ces réfugiés à partir de janvier 2018.

Promis d’accueillir 3.000 demandeurs d’asile du Niger et du Tchad d’ici 2019, la France a accéléré l’établissement de centres d’examen des demandes d’asile depuis la révélation de CNN sur la traite des Noirs et l’esclavage qui se pratiquent en Libye.

C’est dans cette optique qu’une équipe de l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides (OFPRA) a écouté au Niger le 15 et 18 novembre « soixante-douze réfugiés, déjà repérés par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour leur extrême fragilité », a indiqué à l’AFP Pascal Brice, le directeur général de l’OFPRA. Ils pourront être réinstallés en France « pour urgence vitale » s’ils répondent favorablement aux contrôles de sécurité du ministère de l’intérieur. L’opération débutera en janvier 2018, a rapporté AFP.

Selon Pascal Brice, les premiers à être entendus et à transférer sont un groupe 25 migrants (Erythréens, Ethiopiens et Soudanais) fraichement ramenés de l’enfer libyen. Ensuite, le déplacement au Niger a permis également d’identifier d’entendre 47 réfugiés vivant dans le pays dont, des Centrafricains, Maliens et Nigérians.

Tout comme le Niger, le Tchad est aussi un centre d’examen des demandes d’asile. A cet effet des refugiés centrafricains et d’autres nationalités y ont été entendus par l’OFRA en octobre de cette année.

Pays confronté par une crise militaro–politique, l’opinion publique centrafricaine ne cesse de condamner ce commerce honteux en plein 21e siècle. Pour beaucoup d’observateurs, les responsables politiques africains sont les premières causes de ce drame. Un emploi à la jeunesse, une condition décente de vie éviteraient à ces jeunes de se jeter dans la gueule du loup.
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