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Centrafrique : Marché d’esclave en Libye, l’AJEAC envisage une marche de protestation à Bangui
Publié le mardi 28 novembre 2017  |  RJDH Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : une grande marche de ‘’Bangui ville de paix’’ à Bangui
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« Il y a vingt millions de terres arables en Centrafrique. Ensemble nous allons labourer et organiser l’Afrique ». Par ces phrases, le panafricain et l’agroindustriel centrafricain Bida Koyagbele invite les migrants africains à l’Eldorado africain que « des personnes de l’extérieur veulent en faire un enfer ». L’invitation est faite samedi 26 novembre 2017 lors d’une rencontre organisée à Bangui par l’Association de la Jeunesse d’Afrique Centrale (AJAC).

Plus besoin de craindre des naufrages en méditerranée ou de s’exposer à l’humiliant néo esclavagisme libyen pour vivre ses rêves. Bida Koyagbele présente la République Centrafricaine comme « un paradis terrestre » en raison de son grand potentiel agricole susceptible de créer une richesse que l’Occident ne peut offrir aux migrants.

Pour Bida Koyagbele, si l’actualité de la République Centrafricaine est fortement marquée par l’insécurité depuis fin 2012 à ce jour, c’est parce que « des personnes à l’extérieur veulent en faire un enfer. Nous devons nous battre et continuer ensemble pour pouvoir un jour profiter de ce paradis ».

Bida est persuadé que l’unité économique africaine est la principale clé de l’autonomie sur divers plans encore un mythe dans bon nombre de pays africains francophone. Ce panafricain propriétaire de 20 hectares de terre dans le sud de Centrafrique indique que son pays dispose de vingt millions de terres arables. « Ensemble, nous allons labourer et organiser l’Afrique ».

L’agroindustriel Bida Koyagbele est convaincu que « les jeunes africains migrent en Europe pour ne pas chercher un paradis proprement dit mais plutôt pour chercher du travail, des soins de qualité et une éducation de qualité, voilà ce qu’ils recherchent. On peut leur offrir cela surplace, il suffit de nous organiser, même si tout est fait pour qu’avec la zone franc et le franc CFA nous ne puissions pas créer des entreprise et créer de la richesse pour développer l’Afrique et la République Centrafricaine. Battons nous ensemble pour que le système change ».

La rencontre organisée par l’AJAC dans la Commune de Bimbo pour débattre de la situation préoccupante en Lybie a servi de cadre à Bida Koyagbele pour non seulement inviter les jeunes africains à développer l’agriculture du continent et de la Centrafrique mais aussi pour annoncer l’organisation prochaine à Bangui d’une grande manifestation pacifique. « Nous allons organiser une manifestation devant l’ambassade de Lybie pour exiger des explications afin que l’esclavage puisse prendre fin en Lybie. Nous irons par la même occasion vers l’Union Africaine pour lui demander d’intervenir en libérant nos frères et en prenant des dispositions diplomatiques, économiques et autres pour sanctionner la Lybie et faire pression sur elle afin d’épargner nos frères cette situation », a-t-il martelé.

Bida Koyagbele est ce centrafricain qui en 2014 menaçait de surprendre le Président du Tchad Idriss Deby Itno à sa porte s’il continu de s’ingérer dans les affaires centrafricaines. Il refusait en 2016 de serrer la main de l’ancien ambassadeur de France en Centrafrique Charles Malinas qu’il accuse d’avoir les mains souillées du sang d’innocents centrafricains. Egalement en fin 2016 il lors d’un échange avec la jeunesse sur la crise en Centrafrique Bida Koyagbele a considérablement diminué le chercheur français Roland Marshall en le traitant de menteur&é. Il n’est point de doute que l’agroindustriel centrafricain Bida Koyagbele est en passe de devenir le futur et principal concurrent de Sucaf, société française ayant depuis des décennies le monopole du sucre en République Centrafricaine.
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