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La MINUSCA et les autorités de Berbérati appellent à maintenir le statut de "Zone verte" de la Mambéré-Kadeï
Publié le jeudi 30 novembre 2017  |  Agence Centrafrique Presse
Vladimir
© Autre presse par DR
Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca.
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Bangui- Le Porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégré des Nations-Unies pour la stabilisation de la paix en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Montéiro a animé, mercredi 29 novembre 2017 à Bangui, une visioconférence avec le bureau de la MINUSCA de Berbérati, en présence du préfet, Philomène Dounda, de l’évêque du diocèse de Berbérati, Denis Koffi Agbégnasi, et de l’imam Rachid Mamouda.

Dans son propos liminaire, le Porte-parole Vladimir Montéiro a expliqué que le chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga accompagné du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité Publique, Henri Wanzet Linguissara, s’est rendu ce mercredi 29 novembre à Bangassou pour évaluer l’impact de la visite du Président Faustin-Archange Touadéra et du Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres en octobre dernier.

Il a souligné que la MINUSCA y a lancé le lundi 27 novembre dernier le projet de réhabilitation autour du camp abritant les déplacés dont les travaux sont réalisés par 44 jeunes chrétiens et musulmans en vue de l’intégration et du vivre ensemble.

Il a salué le partenariat entre la MINUSCA et les autorités centrafricaines, notamment les forces de défense et de sécurité ainsi que les forces intégrés de la MINUSCA au sujet de l’incident du vendredi dernier et a dénoncé la manipulation des jeunes écoliers de la ville de Bangui.

S’agissant de la visioconférence, le chef du bureau, Périclès Gasparini, le préfet, Philomène Dounda, Monseigneur Denis Koffi Agbégnasi et de l’imam Rachid Mamouda ont présenté le travail d’ensemble réalisé qui a permis de préserver le statut de : « Zone verte » de la ville de Berberati.

Ils ont aussi noté l’intérêt de l’effort fourni pour favoriser le retour des déplacés musulmans dans leur quartier, relevant que si la violence continue c’est que leurs fidèles n’ont pas bien assimilé les messages de paix et de cohésion sociale véhiculés par le Coran et la Bible.

Ils ont fait savoir que des foyers de tension sont signalés ça et là au niveau des frontières à cause de la transhumance et que des négociations sont menées pour ramener une bonne entente entre agriculteurs et éleveurs.

Il convient de rappeler que les autorités locales et les leaders religieux ont fait un plaidoyer auprès du gouvernement pour qu’il puisse organiser des formations professionnelles dans la région en vue de l’insertion des jeunes désœuvrés.



Etienne Vikoma
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