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Centrafrique : des groupes armés décident de se réconcilier à Mobaye
Publié le mercredi 6 decembre 2017  |  Xinhua
Centrafrique:
© Autre presse par DR
Centrafrique: au moins dix morts dans des violences entre groupes armés dans l`est
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Des ex-séléka et des anti-balaka de la ville centrafricaine de Mobaye, dans le sud-est de la République centrafricaine, ont décidé de faire la paix à compter de ce mardi, a appris Xinhua d'une source locale.

Ces belligérants d'hier devenus "frères" aujourd'hui se sont mis d'accords sur des clauses qui sont : cesser franchement les affrontements sur fond de rivalité, arrêter les exactions vis-à-vis des populations civiles, faciliter la libre circulation des personnes et des biens par la levée des barrières.

Toujours dans ce cadre, ces deux grands groupes ont décidé d'encourager et de favoriser les activités académiques, d'œuvrer pour le retour des personnes déplacées dans leurs foyers respectifs et surtout de participer au processus de dialogue, de réconciliation, de cohésion sociale, de vivre ensemble et de paix.

Les préfectures concernées par ces clauses sont celles de la Haute Kotto (centre-nord) et de la Ouaka (centre) et de la Basse-Kotto (sud-est).

D'après Maurice Aboubou, secrétaire général des acteurs de la paix de la préfecture de la Basse-Kotto, cet accord a fait l'objet d'une cérémonie à la place de la préfecture, dans une ambiance fraternelle.

Prenant le relais à la suite d'une mission parlementaire de paix dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord) en septembre dernier, le chef rebelle Abdoulaye Hissein avait pris son bâton de pèlerin pour proclamer la paix entre les leaders des groupes armés.

Parti de Bria, M. Hussein s'était rendu dans la ville centrafricaine de Bambari (centre) après s'être arrêté dans la ville centrafricaine d'Ippy (centre-nord). A cette occasion, il s'était réconcilié avec son "frère ennemi" Ali Darass, chef peulh du mouvement rebelle Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et le chef anti-balaka Gaétan Boadé, leader du Rassemblement des républicains (RDR).
Désireux de faire de la ville centrafricaine de Bambari une "ville sans groupe rebelle", le gouvernement centrafricain et la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA avaient intimé l'ordre à Ali Darass de quitter la ville. Son éloignement, lui et ses hommes, a embrasé toutes les localités du sud-est de la Centrafrique, engendrant une contre force, celle des résistants qui sont aussi appelés "groupes d'autodéfenses" ou anti-balaka.

Faisant comme des députés en septembre dernier dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord) en septembre dernier, la plateforme religieuse composée du cardinal Dieudonné Nzapalaïnga et de l'imam Kobine Layama s'était rendue dans la ville centrafricaine d'Alindao (centre-est). Cette mission a constaté des accouchements en brousse, l'absence d'école et de service de santé, occasionnant des morts pour des maladies bénignes, des tueries de masse, des incendies des maisons, des viols, etc, imputables aux groupes armés.


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