Groupes armés et braconniers exercent une « pression énorme » sur les espèces sauvages, notamment les éléphants, dans les aires protégées d’Afrique centrale, profitant de l’instabilité qui règne dans la région, révèle une nouvelle étude publiée vendredi.
Selon ce rapport de l’ONG Traffic, qui se concentre sur trois parcs nationaux aux confins de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Centrafrique (RCA), le « braconnage est répandu dans toute la région et ses principaux auteurs sont des groupes armés non-étatiques, des acteurs étatiques, des éleveurs armés et des braconniers indépendants ».
La LRA et les Janjawids surtout
Ces acteurs, en particulier « l’Armée de résistance du Seigneur (LRA, ougandaise), les Janjawids (milice pro-gouvernementale soudanaise) et d’autres milices non-étatiques », exercent une « pression énorme sur les populations d’espèces sauvages dans ces aires protégées », les parcs de la Garamba et Bili (nord de la RDC), ainsi que la réserve de Chinko (sud-est de la RCA).
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