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Centrafrique : Difficiles conditions de vie des déplacés d’Ippy au centre du pays
Publié le samedi 9 decembre 2017  |  RJDH Centrafrique
Camp
© Autre presse par DR
Camp de déplacés de Bria, en Centrafrique
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IPPY, 08 Décembre 2017 - La situation des déplacés d’Ippy est préoccupante surtout celle des femmes enceinte qui accouchent dans des conditions difficiles selon le curé de l’église catholique d’Ippy qui appelle le gouvernement et les organisations humanitaires à l’action rapide. Appel lancé ce 7 décembre dans une interview accordée au RJDH.

La ville d’Ippy a connu un pic de violences armées qui ont entrainé une vague des déplacés internes. Lesquelles violences ont ébranlé le vivre ensemble et fragilisé le tissu sécuritaire dans la localité. Elles interviennent deux mois seulement après l’engagement des groupes armés à signer l’accord de cessation des hostilités sur initiative d’Abdoulaye Hissene.

Le combat ayant opposé depuis dimanche 03 décembre les groupes UPC et FPRC contre les Anti-Balaka a occasionné le déplacement de plusieurs personnes dans des sites crées dans la localité. Le père curé de la paroisse de Ippy Roger déplore les conditions de vie des déplacés actuellement dans sa paroisse, « c’est vraiment regrettable de voir les femmes les enfants coucher à même le sol, sans des couvertures, des matelas, avec les maisons pillées et incendiées. Nous les avons accueillis malgré l’insuffisance de notre capacité d’accueil», a-t-il regretté.

Il revient spécialement sur la situation des femmes enceinte, « vous imaginez, depuis dimanche 03 décembre jusqu’à ce jeudi, quatre(4) femmes ont déjà accouché, mais dans des mauvaises conditions sous des tirs c’est malheureux ce qui se passe actuellement ici » a-t-il conclu.

Le père curé appelle le gouvernement et la Minusca à une réaction rapide afin d’arrêter cette situation et les humanitaires de voler au secours des déplacés, « la Minusca est là pour la sécurité des civils qu’elle fasse son travail, mais la majeure partie incombe au gouvernement qui doit vite agir pour régler cette situation. Pour les ONG, nous les appelons seulement de voler au secours des déplacés. Car ils sont en nombre exorbitant », souhaite-il.

La situation sécuritaire est encore fragile dans cette localité au moment où nous mettons sous presse cette information
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